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Suite au succès de la première édition, l’AMAP récidive avec une autre prestation photographique, avec comme invité d’honneur le photographe franco-suisse Michaël Zumstein. D’autres noms marocains, connus dans le monde de la photo, font partie de la manifestation avec leurs travaux représentant différents horizons et générations, de la nature jusqu’à la représentation et la profondeur des questions d’actualité, mettant en exergue la thématique de l’exposition dans ses dimensions religieuse, historique, sociale et politique.
«Nous sommes dans la continuité de la thématique des premières Rencontres qui évoquaient le Territoire. Car on ne peut pas imaginer la photo en dehors de l’espace, sachant que les limites entre espace privé et public sont très floues. Mais il faut dire que le regard du photographe n’est pas le même que chez le politique. Nous avons donc besoin de cette complémentarité entre les deux. Dans cette deuxième édition, il y a aussi des nouveautés au niveau des formes où, à travers les deux expositions à l’Espace Expressions CDG et Bab Rouah, on peut découvrir, entre autres, des projections photographiques, des lectures de porte-folios, un marathon photographique pour les jeunes de 18 à 30 ans. Autant d’activités qui rentrent dans une stratégie à travers laquelle nous estimons établir la notion de rencontre entre nos photographes marocains, puis entre ces derniers et d’autres venant d’ailleurs, afin qu’ils puissent échanger au niveau des sensibilités, des démarches et des approches photographiques», souligne Jaâfar Akil, président de l’AMAP. Il ajoute que ces Rencontres constituent une opportunité pour les photographes de la nouvelle scène de rencontrer leurs confrères qui sont déjà confirmés comme Fouaf Maazouz, Jamal Mehssani et Hicham Benouhoud.
«C’est un espace où on donne la parole aux jeunes pour exprimer leurs idées avec un regard photographique. À travers des projections photographiques, on leur fait découvrir les travaux de leurs prédécesseurs, car les photographes de la nouvelle scène n’ont pas nécessairement connaissance de tout ce qui s’est fait avant. Notre objectif est de promouvoir l’art photographique marocain. Comme dans tous les continents, nous avons besoin de nos propres Rencontres pour donner la parole à nos photographes marocains qui restent marginalisés dans les manifestations organisées par des institutions étrangères», indique Jaâfar Akil qui nourrit beaucoup d’espoir dans la réussite du projet de l’AMAP, grâce notamment au soutien qu’il a du ministère de la Culture et de la communication et à l’engagement d’éminents critiques. «Cet accompagnement nous réchauffe le cœur et nous pousse à travailler davantage», renchérit le président de l’AMAP. Rappelons que ces Rencontres sont organisées par l’Association marocaine d’art photographique en partenariat avec la Fondation CDG, la galerie NegPos (Nîmes-France) et le soutien du ministère de la Culture et de la communication.
Les photographes participants
Thami Benkirane (Fès), Hicham Benouhoud (Casablanca-France), Abdelghani Bibt (Béni Mellal), Nabil Boudarqa (Marrakech), Ali Chraïbi (Marrakech), Muhcine Ennou (Salé), Fouad Maazouz (Témara), Abderrahmane Marzoug (Rabat), Fatima Marzoug (Maroc-France), Jamal Mehssani (Rabat), Hassan Nadim (Marrakech), Rachid Ouettassi (Tanger), Amine Oulmaki (Rabat), Saïd Raïs (Marrakech), Miloud Stira (Témara) et Zakaria Wakrim (Casablanca).
