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La question du «blocage gouvernemental» domine les travaux du parlement du PJD

Le Chef du gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, campe sur ses positions relatives au choix des partis à impliquer dans les consultations en vue de la composition du prochain gouvernement. Intervenant samedi devant le parlement de son parti, le SG du PJD n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur l’Union socialiste des forces populaires et son premier secrétaire, Driss Lachgar. Pour M. Benkirane, il est hors de question d’inclure les socialistes dans le prochain gouvernement.

La question du «blocage gouvernemental» domine  les travaux du parlement du PJD
Le chef de file du PJD a tiré à boulets rouges sur le parti de l’Union socialiste des forces populaires.

La fin du blocage enregistré dans le processus des consultations pour la formation du prochain gouvernement n’est visiblement pas pour demain. Le Chef du gouvernement désigné et secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, qui intervenait devant le Parlement de son parti réuni samedi et dimanche à Bouznika, a affirmé que le processus des négociations avec les différentes formations politiques concernées par ces tractations n’a pas évolué dans le bon sens. En présentant son rapport politique devant les membres du conseil national de son parti, M. Benkirane a, en effet, consacré une partie importante de son discours au déroulement des consultations. Dans ce sens, le chef de file du PJD a tiré à boulets rouges sur le parti de l’Union socialiste des forces populaires, en le citant parfois nommément. «L’opinion politique s’interroge : est-il acceptable qu’un parti desservi par les résultats des dernières élections parvienne à bloquer la formation du gouvernement, qu’il affirme que le gouvernement ne peut se former sans sa participation, et qu’il prétende avoir des compétences particulières pour accompagner l’orientation africaine du Royaume, et que, de ce fait, on ne peut pas se passer de lui», a-t-il déclaré.

Toujours au sujet des tractations, le Chef du gouvernement désigné a renouvelé sa volonté de vouloir former un gouvernement solide et homogène dans les délais les plus brefs. Pour atteindre cet objectif, M. Benkirane ne voit d’autre option que celle de reconduire son ancienne majorité composée, en plus du PJD, du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Une option qui se heurte toujours à la volonté du RNI et du MP d’appuyer l’entrée de l’USFP et de l’Union constitutionnelle (UC) au prochain gouvernement. Il a déclaré à cet égard qu’il comptait poursuivre les consultations uniquement avec les partis de l’ancienne majorité. S’agissant des affaires internes du parti, les membres du conseil national ont procédé dimanche à l’examen et à la validation du projet de budget pour l’année 2017. Présenté par le trésorier du parti, Abdelkader Amara, le projet concerne également l’exécution du budget de l’année 2016. Selon le site officiel du PJD, certaines modifications ont été introduites au niveau du projet au cours de son examen par les participants.

Cette réunion du Conseil national est également considérée comme un premier pas vers le choix du nouveau secrétaire général qui succédera à Abdelilah Benkirane, puisque ce dernier n’est pas autorisé à rempiler selon les statuts du parti. Toutefois, la question de la succession ne sera effectivement posée qu’après la fixation de la date du prochain congrès national. 

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