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La région, qui recèle de grandes potentialités en eau de surface ainsi que des réserves assez importantes en eaux souterraines, est principalement réputée pour la culture des oignons et des pommes de terre. En effet, la production de l'oignon est en pleine croissance représentant près de 200.000 tonnes (t) sur une production nationale de 400.000 t. Un potentiel qui permettra d'ériger la région en premier pôle de production de l'oignon. Cependant, malgré les perspectives de développement favorables pour cette culture, les agriculteurs de la région se trouvent confrontés à différents problèmes qui nuisent à la production. Il s’agit notamment du circuit de commercialisation non organisé, des procédés classiques de stockage et des pertes occasionnées par la conservation traditionnelle non maîtrisée et qui peuvent atteindre entre 20 et 30%.
Grâce à son potentiel agricole, la région bénéficie d’un plan d’aide et d’incitations de l'État dans le cadre du Fonds de développement agricole pour la reconversion en système d'irrigation localisée. Ainsi, beaucoup d’agriculteurs de la région ont adopté le système d’irrigation au goutte-à-goutte. «Grâce aux subventions de l’État, les agriculteurs de la région ont pu installer le système d’irrigation au goutte-à-goutte qui permet d’importantes économies d’eau», confie Abdelhak Outayoufte, agriculteur de la commune de Tizguit. Pour les autres cultures, notamment la pomme de terre, les agriculteurs déplorent le problème d’approvisionnement en semences coûteuses et difficilement conservables.
À noter que, dans le cadre de la sensibilisation à l’agriculture durable, des agriculteurs ont procédé à l’installation de panneaux solaires remédiant ainsi au problème d’approvisionnement en gaz butane et contribuant à la protection de l’environnement. Ces installations représentent un investissement important pour les producteurs qui ambitionnent de pouvoir bénéficier d’une subvention étatique pour aider à promouvoir l’usage de l’énergie solaire pour une agriculture propre.
