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La Société d’aménagement et d’exploitation du projet dans le pipe

Le processus d’aménagement du nouveau port énergétique de Jorf Lasfar sera bientôt enclenché. Le département de l’Équipement doit lancer prochainement l’étude juridique, financière et opérationnelle pour la création de la société du projet. Celle-ci sera chargée de la construction, l’aménagement, l’exploitation et la commercialisation du futur port qui engloutira un investissement global de 7,8 milliards de DH. Le projet sera réalisé en deux phases dont la première sera dédiée exclusivement au gaz naturel liquéfié (GNL).

La Société d’aménagement et d’exploitation du projet dans le pipe
L’infrastructure portuaire en projet couvrira 33 hectares de terre-plein et traitera 6,2 milliards de mètres cube de GNL en 2025 et 7,8 milliards en 2030.

C’est parti pour le projet du géant port énergétique de Jorf Lasfar. Le département de l’Équipement doit commanditer le 27 avril l’étude juridique, financière et opérationnelle pour la création de la société gestionnaire de ce futur bijou de l’infrastructure portuaire du Royaume. Selon les services d’Abdelkader Amara, l’étude en projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère qui vise la diversification des sources de financement des grands projets d’infrastructures et l’implication du secteur privé dans ces investissements.

«La Direction des ports et du domaine public maritime est à la recherche du mode de réalisation le plus avantageux et le plus adéquat pour la construction et l’exploitation du nouveau port de Jorf Lasfar (NPJL)», précise l’Équipement. Rappelons que le ministère a déjà réalisé l’étude du nouveau port de Jorf Lasfar, notamment en ce qui concerne les trafics prévisionnels, les études techniques, l’analyse prospective économique et financière. Le prestataire retenu pour la réalisation de l’étude juridique et financière devra proposer le cadre législatif, juridique, administratif et institutionnel de la société de projet. Celle-ci sera ainsi chargée de la construction, l’aménagement, l’exploitation et la commercialisation du NPJL.

La mission objet de l’appel d’offres comprendra deux phases : une étude de faisabilité de la création de la société du projet et l’étude juridique, financière, fiscale et opérationnelle de l’entité en projet. «Pour accompagner les stratégies sectorielles nationales et poursuivre le processus de la régionalisation avancée, le Maroc a élaboré une stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030, qui permettra non seulement d’accompagner l’évolution de l’économie mais aussi le développement équilibré du territoire national et la saisie de nouvelles opportunités, afin d’intégrer davantage le Maroc dans la chaine logistique mondiale», rappelle le ministère.

C’est donc dans ce cadre que l’Équipement avait lancé la réalisation d’un certain nombre de grands projets portuaires, dont le nouveau Port énergétique de Jorf Lasfar (NPJL). Ce dernier sera situé sur la côte atlantique à 3 km au nord du port actuel Jorf Lasfar, dans le territoire de la commune de Moulay Abdellah (province d’El Jadida). Selon les services de l’Équipement, l’aménagement du nouveau port énergétique est considéré comme étant un levier fondamental pour l’économie nationale et une manne cruciale pour satisfaire ses besoins en gaz et en hydrocarbures. Le projet sera réalisé en deux grandes phases. La première sera dédiée exclusivement au gaz naturel liquéfié (GNL). La deuxième phase, quant à elle, sera spécialisée dans le GNL et les hydrocarbures. Le futur port abritera 4 postes adossés à la digue principale pour les hydrocarbures. Celle-ci sera d’une longueur de 2.200 m avec un musoir à -21m /zh. L’infrastructure portuaire couvrira 33 hectares de terre-plein et traitera 6,2 milliards de mètres cube de GNL en 2025 et 7,8 milliards en 2030. Concernant le trafic d’hydrocarbures, le futur port traitera 10 millions de tonnes par an de brut en importation et 7,5 millions de tonnes de raffiné en exportation. Le coût global du projet est estimé à 7,8 milliards de dirhams dont 4,9 milliards pour les ouvrages de protection et 2,9 milliards pour les ouvrages d’accostage. La première phase engloutira en tout 6,9 milliards de dirhams (digue principale, quai gazier, cavaliers de protection et terre-pleins) alors que la deuxième absorbera 900 millions. 

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