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Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI et initiée sous le signe «Enjeux stratégiques et nouveaux sanctuaires du terrorisme», cette rencontre de deux jours est l’occasion pour les participants de plancher sur les enjeux sécuritaires en Afrique et les menaces émergentes dans un moment où de plus en plus de sanctuaires tant du terrorisme que de la criminalité transnationale s’installent dans le continent. Cette édition a une double spécificité. Outre le fait qu’elle aborde une thématique d’actualité de grande importance, la conférence intervient juste après le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, a souligné le président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), Mohamed Benhammou, à l’ouverture de ce forum. Le lancement de cet événement d’envergure il y a une dizaine d’années par le Royaume illustre son grand attachement à l’Afrique et constitue une preuve supplémentaire de la solidarité qu’il a toujours manifestée à l’égard de ses pairs africains et de sa ferme volonté d’œuvrer sans relâche pour le développement, la stabilité et la sécurité du continent, a-t-il précisé.
La présence d’éminentes personnalités de tous bords à Marrakech témoigne de l’importance capitale que revêt désormais l’Afrique sur la scène internationale dans la mesure où le continent «est aujourd’hui au cœur de toutes les préoccupations et sa sécurité et sa stabilité constituent un objectif planétaire, particulièrement à un moment de l’histoire marqué par une interférence entre plusieurs phénomènes et plusieurs menaces», a confié M. Benhammou au journal «Le Matin».
«Nous sommes très heureux que ce rendez-vous consacré à la sécurité en Afrique soit reconnu internationalement et inscrit à l’agenda annuel tant des États que des organisations internationales», a-t-il dit, faisant observer que cette conférence offre une fois encore l’opportunité pour présenter l’expérience, l’expertise et le modèle marocain en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. Et d’ajouter que les menaces émergentes, quelles que soient leurs formes – groupes terroristes, criminels, rebelles et séparatistes – représentent aujourd’hui un grand défi pour les États, «ce qui nécessite, a-t-il insisté, une approche globale et une coopération sérieuse et sincère» pour faire face à ce phénomène universel.
Organisée par le CMES, cette rencontre se veut une plateforme idoine pour confronter les expériences, échanger les bonnes pratiques en matière de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, examiner les enjeux stratégiques et évaluer les menaces sécuritaires.
À ce titre, dix thématiques majeures figurent au programme de ce forum et portent, entre autres, sur «Les menaces émergentes et les nouveaux acteurs non étatiques», «Évaluation et perspectives des menaces sécuritaires en Afrique», «Les combattants volontaires étrangers : le spectre de l’ennemi universel», «Déclin de Daech et défis de la gestion du retour des combattants terroristes étrangers», «Maroc : une nouvelle doctrine de l’antiterrorisme, de la prévention et une réorganisation des services de sécurité», «L’ère de l’hyper-terrorisme et du terrorisme low cost» et «Le défi du contrôle des espaces frontaliers en Afrique».
