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L'action climatique pourrait stimuler la croissance de 2,8% d'ici 2050

Selon un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), intégrer à la politique économique courante des mesures de lutte contre le changement climatique pourrait accroître le PIB des pays du G20 de 1% d’ici 2021 et 2,8% d’ici 2050. Le rapport rappelle que les pays du G20 représentent 85% du PIB mondial et 80% des émissions de CO2.

L'action climatique pourrait stimuler la croissance  de 2,8% d'ici 2050
Le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, a dévoilé le rapport intitulé «Investing in Climate, Investing in Growth» à Berlin le 23 mai 2017.

Selon un nouveau rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques, publié le 23 mai dans le cadre de la présidence allemande du G20, intégrer à la politique économique courante des mesures de lutte contre le changement climatique peut avoir un impact positif sur la croissance économique à moyen et long terme. «Loin d’être un frein, l’intégration de l’action climatique à la politique en faveur de la croissance peut avoir un effet économique positif», a déclaré Angel Gurría, secrétaire général de l’OCDE, cité dans le communiqué, lors de la présentation du rapport dans le cadre du Dialogue de Petersberg sur le climat, à Berlin. «Il n’y a pas d’excuse économique qui justifie de ne pas agir contre le changement climatique, et le problème est si urgent que nous devons passer à l’action maintenant».

À en croire l'OCDE, intégrer à la politique économique des mesures de lutte contre le changement climatique pourrait accroître le PIB des pays du G20 de 1% d’ici 2021 et 2,8% d’ici 2050. Selon le rapport intitulé «Investing in Climate, Investing in Growth», contenir l’élévation de la température mondiale en dessous de 2 °C, comme le veut l’Accord de Paris, nécessitera des investissements dans les infrastructures de 6.900 milliards de dollars par an d'ici à 2030, «soit 10% de plus qu’une croissance intensive en carbone» note l’organisation. De plus, poursuit le rapport, les infrastructures respectueuses du climat sont moins énergivores et permettraient de faire chaque année des économies d’énergies fossiles de 1.700 milliards de dollars au total, ce qui compenserait de loin le surcoût. Le rapport indique que les pays du G20, qui représentent 85% du PIB mondial et 80% des émissions de CO2, devraient adopter une panoplie de mesures favorables à l’économie et à l’environnement dans le cadre de leurs stratégies pour une croissance inclusive et le développement. Enfin, le rapport recommande que les pays du G20 «renforcent les politiques d’atténuation du changement climatique, notamment la tarification du carbone, la réforme des subventions aux énergies fossiles, les réglementations judicieuses, la Recherche & Développement et le recours aux marchés publics pour contribuer à stimuler l’innovation bas carbone». 

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