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L’American Meteorological Society (AMS), association scientifique composée de professionnels de la météorologie, a fustigé les déclarations de l'administrateur de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), Scott Pruitt, qui a exprimé des doutes quant à l'impact réel des émissions de CO2 sur le climat. L'AMS a souligné que le nouveau patron de l'EPA «a tort», en faisant observer qu'en réalité, les sept milliards de personnes dans le monde contribuent au changement climatique et «nos émissions de CO2 en sont la première cause».
Le directeur exécutif de l'AMS, Keith Seitter, affirme que cette conclusion est basée sur une «évaluation exhaustive de la preuve scientifique», une preuve corroborée par des milliers de scientifiques indépendants et institutions à travers le monde. M. Pruitt avait déclaré dans une interview à la chaine d'information CNBC qu'il est très difficile de mesurer avec précision l'impact de l'activité humaine sur le climat. «Je ne serais pas d'accord pour dire qu'il s'agit d'un contributeur important au réchauffement climatique», a-t-il souligné. Il a appelé à davantage d’études et de recherches sur la contribution du CO2 au climat, notamment la forte montée des températures. Selon un document obtenu par plusieurs médias américains, les coupes budgétaires envisagées par le nouvel administrateur dans le cadre du budget fédéral 2018 entraîneraient une réduction de 20% du personnel de l’EPA et élimineraient des dizaines de programmes de protection de l’environnement.
