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L'anéantissement de la vie sauvage s'accélère

L'anéantissement de la vie  sauvage s'accélère
Le déclin des animaux sauvages est attribué principalement à la disparition de leur habitat. Ph. DR

La sixième extinction de masse sur Terre est plus rapide que prévu et se traduit par un «anéantissement biologique» de la vie sauvage, alerte une nouvelle étude. Plus de 30% des espèces de vertébrés sont en déclin, à la fois en termes de population et de répartition géographique, indique cette étude parue dans la revue «Proceedings of the National Academy of Sciences». «Il s'agit d'un anéantissement biologique qui survient au niveau global, même si les espèces auxquelles appartiennent ces populations existent toujours quelque part sur Terre», affirme l'un des auteurs de l'étude. Les chercheurs ont dressé la carte de la répartition géographique de 27.600 espèces d'oiseaux, amphibiens, mammifères et reptiles, un échantillon représentant près de la moitié des vertébrés terrestres connus. Sur les 177 mammifères, tous ont perdu au moins 30% de leurs aires géographiques et plus de 40% en ont perdu plus de 80%.

Les mammifères d'Asie du Sud et du Sud-Est sont particulièrement touchés. Environ 40% des mammifères, dont des rhinocéros, des orangs-outangs, des gorilles et de nombreux grands félins, survivent désormais sur 20%, voire moins, des territoires sur lesquels ils vivaient autrefois. Le déclin des animaux sauvages est attribué principalement à la disparition de leur habitat, la surconsommation des ressources, la pollution ou encore le développement d'espèces invasives et de maladies. Le changement climatique pourrait aussi y contribuer de plus en plus.                                                                                         

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