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Le camp présidentiel obtient la majorité absolue aux élections législatives

Le camp présidentiel, constitué du mouvement «La République En marche» (LREM) et du parti centriste MoDem, a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale lors du deuxième tour des élections législatives en France qui s’est déroulé ce dimanche.

Le camp présidentiel obtient la majorité absolue  aux élections législatives

Le nouveau Président français Emmanuel Macron a obtenu une majorité parlementaire écrasante, selon les premières estimations dimanche, balayant les autres partis, et obtenant toute latitude pour conduire ses réformes, dans un scrutin toutefois marqué par une abstention sans précédent. Le parti présidentiel La République en marche (REM) et son allié du MoDem remportent de 355 à 403 députés sur 577, largement au-delà de la majorité absolue de 289 sièges, selon les chiffres de différents instituts de sondage. Inconnu il y a encore trois ans, élu le 7 mai à 39 ans à la tête du pays face à des poids lourds de la politique, le plus jeune Chef d'État qu'ait connu la France a gagné son dernier pari : contrôler l'Assemblée nationale pour lancer de délicates réformes d'inspiration libérales sociales et renforcer sa position au niveau européen. Mais cette victoire est entachée par le niveau de l'abstention, qui devrait dépasser 56%, selon plusieurs instituts. Ce record historique s'explique par la victoire annoncée du parti présidentiel, un long marathon électoral entamé en octobre dernier avec les primaires de la droite et un désintérêt croissant pour la politique.

Le mouvement présentiel REM a balayé les partis traditionnels de droite et de gauche qui structurent la vie politique française depuis des décennies, sans cependant parvenir au raz-de-marée annoncé par certains sondages pré-électoraux. Loin derrière, Les Républicains (droite) et leurs alliés centristes obtiennent entre 128 et 130 sièges, après une campagne présidentielle plombée par les affaires de leur candidat François Fillon. À gauche, le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'est réduit comme peau de chagrin. Seule consolation, le PS reste de peu la principale force de gauche, avec de 46 à 50 députés, devant la gauche radicale (une trentaine de sièges). «La défaite de la gauche est incontournable, la déroute du Parti socialiste, sans appel», a reconnu dimanche soir le patron du parti, Jean-Christophe Cambadélis, en annonçant sa démission. Enfin, l'extrême droite française obtiendrait six à huit sièges, contre deux en 2012. La patronne du Front national Marine Le Pen, députée européenne, entre pour la première fois à l'Assemblée nationale française, après une tentative ratée en 2012. Ces élections législatives marquent par ailleurs un profond renouvellement, le mouvement REM ayant fait appel à de nombreux nouveaux visages tandis que seuls 222 députés sortants étaient qualifiés pour le second tour.

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