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Le film «Fidaa» de Driss Chouïka sort en salles

À l’occasion de la commémoration par les Marocains du Manifeste de l'Indépendance, le long métrage «Fidaa» de Driss Chouïka sort officiellement en salles le 11 janvier. Le film nous transporte dans le passé, à l’époque où le Maroc colonisé voyait naître un mouvement de résistance face à l’occupation.

Le film «Fidaa» de Driss Chouïka sort en salles
La sortie nationale du film coïncide avec la commémoration par les Marocains du Manifeste de l'Indépendance le 11 janvier.

La sortie nationale tant attendue du film «Fidaa» de Driss Chouïka est prévue le 11 janvier dans toutes les salles de cinéma. Il s’agit du premier film marocain sur la résistance armée, qui fait revivre une étape particulièrement tumultueuse de l’Histoire du Maroc, à savoir la période qui va de l’exil du Roi Mohammed V à l'indépendance du pays. Sélectionné dans la compétition officielle de la 17e édition du Festival national du film (FNF) de Tanger, ainsi que dans plusieurs autres festivals nationaux et internationaux, ce drame de 1 h 49, écrit par le scénariste et journaliste Aziz Satori, réunit une poignée de grands acteurs, notamment Mohamed Khouyi, Khadija Adly, Fadila Benmoussa et Driss Karimi. Ces derniers sont épaulés par de jeunes comédiens, notamment Abdelilah Rachid, Rabiaa Rafie, Hakim Rachid, Ahmed Amrani, Saleh bensaleh, Aksel Ustun.

L’histoire du film se déroule en 1952, à Derb Ghallef, quartier populaire de Casablanca, où Abderrahmane Rabii se retrouve seul avec sa mère Lalla Zhour après que sa sœur Malika les eut quittés pour aller vivre avec son mari Maâti. Abderrahmane travaille dans un garage de mécanique auto, propriété de Charles Dubois, un français sympathisant des nationalistes marocains. Abderrahmane passe son temps libre avec ses amis : Mostafa, syndicaliste fougueux à l’extrême, Lhoussine, coursier énigmatique qui opère secrètement dans les rangs de la résistance, et Rahhal, le pacifiste qui travaille avec lui au garage et qui participe aux manifestations pour faire plaisir à son oncle ainsi qu’au père de sa fiancée.

Abderrahmane, lui, refuse d’adhérer au mouvement nationaliste et même de participer à la moindre manifestation, car la mort de son père M’hamed, entre ses mains, lors de l’émeute de Casablanca en 1947, connue sous le nom de «Coup des Sénégalais», l’obsède encore. La seule chose que souhaitait Abderrahmane, c’était de réaliser son rêve, épouser Safia, la voisine dont le père travaille comme chaouch au commissariat. Mais le destin va en décider autrement, et les événements vont amener un changement dans le comportement d’Abderrahmane, qui va devenir un grand résistant et l’un des plus proches assistants de Mohamed Zerktouni. En cours de route, il découvrira que son beau-père est à la tête d’un réseau de collaborateurs, responsable de l’emprisonnement, voire de la mort, de beaucoup de résistants. Il sera alors confronté à une situation délicate : comment réagir face au futur grand-père de l’enfant qu’il attend? Comment protéger la résistance de cet espion et de son réseau de collaborateurs ? Comment choisir entre son amour pour sa femme et son devoir envers la nation ? Dans «Fidaa», Driss Chouïka a choisi d’aborder cette période cruciale de l’histoire du Maroc à travers l’épopée d’Abderrahmane Rabii. Bien que porté par un personnage fictif, le film est alimenté par des faits historiques réels. 

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