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Le lac d'Afnourir, relevant de la commune de Aïn Leuh à Ifrane, s’étend sur une superficie de 300 hectares à une altitude de 1.800 m et abrite nombre d'espèces faunistiques et floristiques.
C'est également une zone humide classée «site Ramsar» du nom de la ville iranienne où a été ratifié le Traité international, le 2 février 1971, pour la conservation et l'utilisation durable de tels écosystèmes. Ce lac d'altitude a fait l'objet d'un repeuplement par 180.000 alevins et poissons-brochets à l'initiative du Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) afin de restaurer l’équilibre biologique de ce lac, complètement desséché l'année dernière.
Nouzha El Adel, responsable du Laboratoire de la qualité des eaux au Centre national d’hydrobiologie et de pisciculture d'Azrou (CNHP) relevant du HCEFLCD, a déploré la mort de nombreux poissons du lac et la dégradation des écosystèmes hydrologiques à cause des changements climatiques. Cette situation, a-t-elle dit, a incité les cadres du CNHP à revaloriser ce site écologique des plus connus au Maroc, à travers l'analyse d'échantillons de végétaux et de poissons qui a démontré que la baisse du niveau des eaux et de la quantité d’oxygène dans ce lac est la principale cause de la mort des poissons.
S.B. avec agences
