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Le Maroc, champion de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l'énergie durable, sûre et économique

Les efforts du Maroc pour se doter d’un système énergétique abordable, écologiquement durable et sûr lui valent une meilleure visibilité mondiale. Le Royaume a, en effet, été classé 57e dans le «Global Energy Architecture Performance Index Report 2017» du WEF, qui classe 127 pays en fonction de leur capacité à fournir une énergie durable, sûre et économique. Il est de ce fait premier dans la région MENA et deuxième en Afrique.

Le Maroc, champion de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l'énergie durable, sûre et économique

Le Maroc continue à gravir les échelons dans la fourniture d’une énergie durable, sûre et économique. Le Royaume a, en effet, pu accéder au 57e rang dans la dernière livraison du classement du Forum économique mondial (WEF), «Global Energy Architecture Performance Index Report 2017». Celui-ci classe 127 pays en fonction de leur capacité à fournir de l’énergie selon les trois dimensions du «triangle énergétique» : croissance économique et développement, accès à l'énergie et sécurité et la durabilité environnementale.
Le Maroc a ainsi gagné deux positions par rapport au classement de l’année dernière et 14 comparé à celui de 2009, qui correspondait à la première édition de ce classement publiée par le WEF.
Pour 2017, le pays a réalisé un score global de 0,64 (sur une échelle de 0 à 1). Pour le sous-indice «croissance économique et développement», il a décroché une note de 0,59. La «durabilité environnementale» lui a valu 0,59 contre 0,76 pour ce qui est de «l’accès à l'énergie et sécurité».

De ce fait, il se distingue dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) où il coiffe le classement et en Afrique où il pointe derrière le Congo (54e). Le Maroc fait donc mieux que la Tunisie (65e), l’Afrique du Sud (76e), l’Algérie (81e), l’Égypte (90e), le Nigeria (110e) et Bahreïn qui ferme la marche (127e).
Globalement, il ressort de ce cinquième rapport annuel, élaboré en collaboration avec Accenture Strategy, que lorsque l’on compare l’indice moyen du rendement de l’architecture énergétique mondiale de cette année à celui de 2009, seule une légère amélioration a eu lieu. Toutefois, les 20 meilleurs performants ont atteint deux fois l’augmentation moyenne de leur score par rapport à celui de tous les autres pays.
Les auteurs du rapport sont également arrivés à la conclusion que les plus gros consommateurs d’énergie luttent pour figurer parmi les premiers au classement alors qu’ils affrontent les défis inhérents à la taille et à la complexité de leurs systèmes énergétiques et qu’ils sont dépassés par des économies plus agiles. Ainsi, certains des plus gros consommateurs d’énergie comme la Chine (95e), l’Inde (87e), le Japon (45e), la Fédération de Russie (48e) et les États-Unis (52e) régressent dans ce classement ou progressent timidement.
Les pays européens sont en tête du classement, avec la Suisse (1re) et la Norvège (2e). Mais d’autres régions occupent aussi des positions de haut niveau : la Colombie (8e), l’Uruguay (10e) et le Costa Rica (14e) sont les pays les mieux classés d’Amérique latine tandis que la Nouvelle-Zélande occupe la 9e place.

Par ailleurs, même si plusieurs des meilleurs performants sont de plus petits pays, à la fois par leur PIB et par leur population, certains grands pays dont la France (5e), le Royaume-Uni (15e) et l’Allemagne (19e) ont su gérer efficacement la complexité de leurs secteurs énergétiques, selon le rapport. 

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