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Dix années après sa ratification de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, le Maroc déposera, en avril prochain, auprès du secrétaire général de l'ONU, sa demande d'extension de son plateau continental, sa zone d’exclusivité économique, qui s’étale actuellement sur 1,1 million de km² et sur laquelle le Royaume exerce des droits souverains. En 2015, le Maroc avait dressé un rapport d'information pour la délimitation du tracé extérieur de son plateau continental, au-delà des 200 milles marins à partir desquels sa mer territoriale est mesurée.
Dans ce document, il est précisé que les analyses géologiques, géomorphologiques et géophysiques de la marge continentale marocaine sur sa façade atlantique, conformément à l'article 76 de la convention sur le droit de la mer et la directive scientifique et technique de la commission sur les limites du plateau continental, montrent que le Maroc possède un plateau continental pouvant s'étendre au-delà des 200 milles marins. Le document conclut que «Le Maroc est fermement convaincu que dans les 2 zones de sa marge atlantique, les limites extérieures de son plateau continental s'étendent au-delà des 200 milles marins des lignes de base à partir desquelles la largeur de sa mer est mesurée». Le fondateur du forum de la mer d'El Jadida, Mehdi Alaoui Medaghri, avait précisé, lors de l'édition de 2016, que la demande est d’augmenter le domaine maritime du Maroc de 75%.
