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La réunion annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) a pris fin, jeudi à Marrakech, avec la tenue de l’assemblée générale du Programme, événement majeur pour les décideurs gouvernementaux en charge des transports.
Lors de cette assemblée, qui a clôturé cette rencontre de quatre jours placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI et initiée autour du thème «Afrique, pour des politiques de transport en phase avec les objectifs de développement durable», la ministre de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatima Marouane, a fait part de la disposition du Maroc à contribuer au développement des infrastructures et des services des transports africains. «C’est une heureuse coïncidence que cette assemblée ait lieu en concomitance avec la célébration de trentième anniversaire du SSATP sur lequel le Maroc compte beaucoup pour asseoir un système de transport fiable, sûr, vert, sobre en carbone et inclusif», a-t-elle dit.
Le secteur du transport constitue un maillon central pour la réalisation des principaux objectifs relatifs à l’accélération du processus du développement socio-économique du continent, a dit la ministre, pour qui ces Assises représentent une occasion propice pour l’adoption d’une approche panafricaine commune et intégrée du secteur des transports à même de renforcer la position des pays du continent et d’engendrer un développement socio-économique répondant aux attentes des citoyens.
Dans le même ordre d’idées, le représentant des bailleurs de fonds du SSATP, Paolo Ciccarelli, a plaidé pour la mise en place d’une approche intégrée pour le renforcement de la plateforme des transports en Afrique à travers notamment un programme ayant pour socle l’intégration régionale, la sécurité routière et la mobilité.
À son tour, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, Marie Françoise Marie-Nelly, a souligné que le Maroc a développé une stratégie de développement durable et vert dédiée à l’optimisation des plateformes logistiques. Elle a, en outre, noté que le Royaume est, avec l’Union européenne, un partenaire économique privilégié pour l’Afrique subsaharienne en s’impliquant dans des chantiers d’infrastructures routières dans l’optique d’améliorer la compétitivité de l’économie du continent. Cette rencontre, organisée par le ministère de l’Équipement, du transport et de la logistique, s’est déroulée en présence de plus d’une centaine de ministres africains du Transport, de professionnels, des représentants des communautés économiques régionales et des partenaires au développement. Elle a été centrée sur trois thématiques du Plan de développement du SSATP (DP3) que sont Intégration, connectivité et cohésion», «Transport urbain et mobilité» et «Sécurité routière».
Il convient de signaler que l’Afrique fait face à trois défis majeurs dans le secteur des transports. Il s’agit du taux le plus élevé au monde lié aux accidents de la route, d’un taux d’urbanisation sans précédent et les coûts de transport les plus élevés de la planète.
