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Le Maroc représenté par «Affame ton chien» de Hicham Lasri

Placée cette année sous le signe «Les territoires qui nous traversent», la douzième édition du Festival du cinéma arabe au Brésil propose une dizaine d’œuvres cinématographiques inédites abordant la diversité du monde arabe, mais aussi la question de l’immigration et de l’exil.

Le Maroc représenté par «Affame ton chien» de Hicham Lasri
«Affame ton chien» (2015) du réalisateur Hicham Lasri, revient sur les années de plomb.

Le Maroc marquera de sa présence la douzième édition du Festival du cinéma arabe au Brésil, prévue du 9 au 16 août à Sao Paulo, avec la projection du film «Affame ton chien» (2015) du réalisateur Hicham Lasri. Le film, primé de plusieurs distinctions nationales et internationales, revient sur les années de plomb à travers l'histoire d'une équipe de télévision qui attend l’arrivée d’une personnalité haute en couleur pour ce qui va être un reportage sur sa vie. Entre dysfonctionnement et comédie, l’équipe de tournage réapprend à se connaître après une très longue séparation, mais ce qui était jadis une sorte de famille professionnelle révèle les fêlures et les haines durant cette journée de tournage qui coïncide avec le dernier jour du Ramadan.

L’édition de cette année, placée sous le signe «Les territoires qui nous traversent», propose une dizaine d’œuvres cinématographiques inédites abordant la diversité du monde arabe, mais aussi la question de l’immigration et de l’exil. «Les films choisis traitent la thématique de l’exil et de la reconstruction du sentiment d'appartenance (…) Le festival mettra également en vedette des films qui constituent des témoignages importants de moments historiques, en particulier pour ceux qui, comme les Palestiniens, font face à la disparition matérielle et symbolique de leurs archives», a affirmé le directeur du festival, Geraldo de Campos.

Organisé par l’Institut de culture arabe (Icarabe), en partenariat avec le Centre culturel Banco do Brasil et le sponsoring de la Chambre arabo-brésilienne de commerce, le festival propose cette année des classiques du cinéma arabe comme «Ila Ayn» (vers où) du réalisateur libanais Georges Nasser, qui traite de l'émigration d'un père de famille de son Liban natal vers le Brésil.

Le film tourné dans les années 1960 est une œuvre inédite qui raconte l’histoire de millions de familles ayant quitté leurs pays d’origine pour s’installer au Brésil. Premier film libanais projeté à Cannes, «Ila Ayn» a été restauré numériquement. En plus d’une sélection cinématographique très variée des Comores, des Émirats arabes unis, du Liban, de Syrie, d’Irak, de Palestine, de Jordanie et du Brésil, les férus du septième art ont rendez-vous avec un concert inédit qui mettra à l’honneur des poèmes écrits au 11e siècle par Al Mutamid Ibn Abbad (1040–1095), dernier émir abbadide à régner à Séville. Le concert «Al Moutamid Ibn Abbad, roi-poète d’Andalousie : un voyage à travers dix siècles de musique et d’échanges culturels» réunira des musiciens du Maroc, du Portugal et d’Espagne.

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