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La cérémonie d’accueil du navire «Dr Fridtjof Nansen» aura lieu aujourd'hui au port de Casablanca. Ce navire d'études marines à la pointe de la technologie compte parmi les plus sophistiqués au monde, entame la campagne scientifique sur les ressources pélagiques et l’écosystème dans la zone Nord-Ouest de l’Afrique. Le navire est le seul à battre pavillon des Nations unies. Sa mission consiste à explorer les océans à l'aide d'équipements sophistiqués, afin d'aider les pays en développement à réunir les données scientifiques essentielles à la gestion durable des pêches et à étudier la manière dont le changement climatique affecte les océans. Selon un communiqué de l'agence onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le «Dr Fridtjof Nansen» mènera des recherches en science marine afin de promouvoir la pêche durable et d'étudier les effets du changement climatique sur les océans.
Des recherches de ce type, soutenues par le projet Nansen de la FAO, sont fondamentales afin de mettre en place une bonne gestion des ressources océaniques et des écosystèmes. Celles-ci jouent un rôle indispensable dans la réussite de l’Initiative Ceinture bleue, lancée par le Maroc lors de la COP 22. «L’action s'inscrit dans la continuité de l’Initiative de la FAO en faveur de la Croissance bleue et de La Conférence des Nations unies qui sera convoquée au Siège de l'ONU à New York du 5 au 9 juin 2017 pour soutenir la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable 14 : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable», indique le communiqué. Le navire tire son nom du zoologue et explorateur norvégien du 19e siècle, lauréat du Prix Nobel de la paix, Fridtjof Nansen, qui s'intéressa à l'océanographie au cours de sa vie, le conduisant à développer certains des équipements scientifiques les plus modernes pour les études marines. Le nouveau navire «Dr Fridtjof Nansen» dispose de sept laboratoires équipés de matériel sonore permettant d'évaluer la biomasse et de cartographier le fond marin, un centre de contrôle de ROV (véhicule sous-marin téléguidé), des «chaluts Manta» chargés de récupérer le plancton et les particules de plastique microscopiques et un laboratoire spécialement conçu pour les études sur le climat.
