Le nouveau président s’engage à travailler suivant une démarche participative afin de renforcer l'édifice institutionnel

Habib El Malki, de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a été élu, lundi, nouveau président de la Chambre des représentants lors d'une séance plénière, présidée par Abdelouahed Radi, président du bureau provisoire de la Chambre. Candidat unique, M. El Malki a été élu par 198 voix pour sur les 342 exprimées, tandis que l'opération de vote a enregistré 137 bulletins blancs et 7 nuls. Le nouveau président de la Chambre des représentants a fait part, aussitôt après son élection, de son intention de travailler avec toutes les composantes de la Chambre, suivant une démarche participative et dans un esprit d’échange et de concertation, précisant que le but est d’être à la
hauteur des aspirations de S.M. le Roi Mohammed VI et des attentes du peuple marocain.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. El Malki a souligné que la séance plénière pour l'élection du président de la Chambre des représentants s'est tenue après la présidence par Sa Majesté le Roi, en octobre dernier, de l’ouverture de la première session de la première année législative de la dixième législature durant laquelle le Souverain a mis l’accent sur la relation entre le citoyen et l’administration et sur les défis auxquels font face les services publics.

Il a fait noter que cette thématique est au cœur des chantiers de réforme engagés par le Royaume depuis les années 1990, et qui ne cessent de se consolider et de s'élargir davantage sous la conduite éclairée de S.M. le Roi.
M. El Malki a estimé que «l’étape actuelle et l’exercice démocratique que vit aujourd’hui le Maroc sont le fruit de la singularité marocaine remarquable, dans un contexte agité».
Il a noté à cet égard les «conciliations» que le Maroc a réalisées avec son histoire, son identité et ses divers domaines, «des conciliations qui ont donné lieu à une situation de transition démocratique marocaine basée sur la réforme, l’accumulation et la progression». Il a en outre fait remarquer que «le Maroc a pu se positionner en tant que puissance régionale et continentale qui jouit du respect et de la considération sur la scène internationale, et une puissance d’attractivité économique, une destination d’investissements et un horizon d’espoir, de quiétude, de stabilité et de crédibilité».

M. El Malki a mis en avant dans ce cadre les responsabilités qui incombent aux représentants de la nation, notamment la préservation de nombre d’acquis réalisés par le pays, la continuité des performances en tant qu’institution constitutionnelle, ainsi que la contribution à la réalisation de davantage de réformes et la mise en œuvre des dispositions de la Constitution tant dans les domaines du contrôle, de la législation et de l’évaluation
des politiques publiques, que dans celui de la consécration de la démocratie participative.