Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Le Royaume fait de la lutte contre la corruption un choix déterminant pour la consolidation de la bonne gouvernance

Le Maroc fait de la lutte contre la corruption une priorité et un choix déterminant pour la consolidation de la bonne gouvernance, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration par intérim, Driss Merroun.

Le Royaume fait de la lutte contre la corruption un choix déterminant  pour la consolidation de la bonne gouvernance
Ph. MAP

Le Maroc est considéré comme membre actif au sein d'institutions internationales, à travers notamment la ratification de la Convention des Nations unies contre la corruption et l'organisation en 2011 de la conférence relative à la Convention de lutte contre la corruption, suite à laquelle la Déclaration de Marrakech a été publiée et approuvée en 2015 à l’unanimité, a souligné M. Merroun, lors de la séance inaugurale des travaux de l’examen du Royaume du Maroc en matière d’implémentation de la Convention des Nations unies contre la corruption.

Le Maroc s’est engagé avec efficience dans la lutte contre la corruption, en adoptant la stratégie nationale de lutte contre la corruption, a-t-il relevé, mettant en exergue l’engagement volontaire du Royaume au cycle d’examen en matière d’implémentation de la Convention des Nations unies contre la corruption. Le Maroc figure parmi les premiers pays à avoir soumis son rapport auprès de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime dans les délais fixés par le cadre référentiel d’examen, a-t-il fait savoir. Cette rencontre, qui s'étale sur trois jours et s'inscrit dans le cadre du deuxième cycle d'examen du Maroc, permettra d'évaluer la compatibilité du système juridique et institutionnel national avec les dispositions des chapitres II et V de la Convention des Nations unies contre la corruption portant sur les mesures préventives et le recouvrement des avoirs, a-t-il soutenu. Les mécanismes d’examen seront assurés par des experts des pays du Sénégal et de la Finlande, en présence de représentants de l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime, a expliqué M. Merroun, ajoutant que les ateliers de l’examen du Maroc en matière d’implémentation de la convention des Nations unies contre la corruption se tiennent en présence des représentants des départements ministériels concernés, des instances gouvernementales, de la société civile et du secteur privé.

De son côté, la représentante du département de la corruption relevant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, Louise Portas, a indiqué que sa présence au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de l’application par le Maroc des chapitres II et V de la Convention des Nations unies contre la corruption, au niveau des volets prévention et recouvrement des avoirs. «Ce n’est pas l’Office des Nations unies qui est chargé de l’examen, mais il s'agit de deux États observateurs tirés au sort dans le cadre du mécanisme d’examen», a-t-elle fait savoir, notant que les experts du Sénégal et de la Finlande ont eu accès, dans un premier temps, aux réponses fournies par le Maroc et à la liste d’auto-évaluation. Le Maroc a fait sa propre autoévaluation qu'il a soumise aux examinateurs qui vont formuler par la suite des observations par écrit, a-t-elle soutenu, relevant que cette rencontre permettra de débattre et d'échanger les points de vue pour évaluer la démarche du Maroc en matière de lutte contre la corruption.

Sur l’expérience marocaine en matière de lutte contre ce fléau, Mme Portas a salué les efforts déployés par le Royaume qui «a bien rempli la liste d'auto-évaluation et fourni tous les éléments nécessaires pour la formulation d'observations pendant ces trois jours». Pour sa part, Mamadou Thaindoum, expert gouvernemental sénégalais, à la tête de la délégation des experts examinateurs du Sénégal, a souligné que son pays est chargé d’examiner les deuxième et cinquième chapitres, pour apporter des observations sur la politique adoptée en matière de lutte contre la corruption, notamment en ce qui concerne les mesures préventives. «Nous avons constaté de bonnes pratiques au Maroc qui confirment la ferme volonté du pays de lutter contre la corruption, en mettant en place des mesures préventives permettant de dénicher la corruption et de faire en sorte que la gestion des affaires publiques soit transparente», a-t-il affirmé. La stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui repose sur 5 piliers (gouvernance, prévention, répression, communication/sensibilisation et formation/éducation), avait adopté une vision qui ambitionne de renforcer l'intégrité et réduire de façon significative la corruption au Maroc, à l’horizon 2025. Basée également sur le partenariat stratégique avec toutes les parties prenantes nationales et internationales afin d’améliorer le système national d’intégrité, la stratégie tend à renforcer la convergence entre les programmes transversaux et sectoriels, en alliant entre ce qui est juridique et procédural et ce qui est préventif et pénal. 

Lisez nos e-Papers