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Le sort de Saïd Hasbane quasiment scellé ?

La crise du Raja va-t-elle être désamorcée dans le courant de ce week-end ? La réunion qui devait se tenir hier jeudi entre Saïd Hasbane et ses alliés, d’un côté, et ses opposants, composés des membres de la commission préparatoire de l’assemblée générale extraordinaire de l’autre, supervisée par M’hamed Aouzal, devait s'avérer cruciale pour le dénouement de la crise que traverse le club. Les supporters du Raja attendent fébrilement la réponse de Hasbane aux appels incessants à son départ.

Le sort de Saïd Hasbane quasiment scellé ?
Saïd Hasbane, président du Raja.

Fouzi Lekjaa, qui a reçu Mohamed Saghrour, Jawad El Amine et Saïd Dor, venus lui demander le feu vert pour la tenue d'une assemblée générale extraordinaire pour évincer l’actuel président Saïd Hasbane, a préféré rester à même distance de l’ensemble des protagonistes. Néanmoins, le patron de football marocain a mis la pression sur Hasbane en appelant l’ensemble des composantes du club à régler les problèmes du club le plus vite possible, c’est-à-dire avant le début de la saison footballistique 2017-2018.

En clair, Lekjaa, sans l’exprimer explicitement, ne partage pas l’idée de reporter l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire au 19 septembre, comme le souhaite Hasbane, qui a d’ailleurs publié un communiqué dans ce sens sur le site du club.
D’après nos informations, l'idée de la tenue de la réunion de travail pour décanter la situation émane de Fouzi Lekjaa qui veut régler la crise au Raja le plus vite possible.

Le scénario de sortie de crise

Le scénario mis en avant pour sortir de la crise est la démission de Hasbane et l’annulation de l’assemblée générale à laquelle il a appelé pour le 19 septembre. En contrepartie, ses opposants, qui avaient l’intention de tenir l’assemblée générale extraordinaire ce vendredi 4 août, devraient repousser cette date jusqu’au 20 août au plus tard. Si les deux parties acceptent ces conditions, le Raja pourrait vite sortir de crise. Le club devra à ce moment-là élire un nouveau président, si quelqu’un se présente, ou mettre en place une commission provisoire et attendre l’assainissement de la situation au club pour élire un successeur à Hasbane. Tout cela est au conditionnel parce que si l’actuel président refuse de démissionner, la crise est partie pour durer. 

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