Leïla Aïchi persiste et signe. «Je suis la seule candidate de La République en marche (LREM) légitimement investie, que ce soit juridiquement ou politiquement, pour la 9e circonscription des Français établis hors de France», a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse qu’elle a animée vendredi dernier à Casablanca. Annonçant avoir porté plainte contre son adversaire M’Jid El Guerrab, se revendiquant également du mouvement En Marche, la sénatrice de Paris n’a pas hésité à l’accuser d’être derrière toutes les perturbations et les rumeurs ayant touché sa campagne électorale. Dans le même ordre d’idées, elle a affirmé que les modifications enregistrées au niveau de sa page personnelle sur le site Wikipédia, et qui avaient été mises en avant comme «des positions pro-polisario», étaient des manœuvres visant à la décrédibiliser. Interpellée sur l’absence de son nom du site internet d’En Marche et sur le communiqué publié au début du mois par la présidente du Mouvement, Catherine Babaroux, annonçant sa désinvestiture, Leïla Aïchi a affirmé qu’elle comptait également porter plainte contre Mme Babaroux. Dans ce sens, la candidate a rappelé qu’elle utilisait le logo de LREM en plus du logo de son parti politique, le Mouvement démocratique (Modem), sur son affiche électorale. Ce qui l’exposerait à des poursuites judiciaires, s’il s’agissait d’utilisation des signes d’un parti dont elle n’est pas membre, a-t-elle rappelé.
Revenant sur la polémique autour de la question du Sahara ayant accompagné son investiture, Mme Aïchi a affirmé «être sur la position de la France sur cette question». Saluant les différentes avancées que connaît le Maroc, notamment sur les questions de l’environnement, la sénatrice a rappelé les détails de son communiqué publié autour de la question. Un communiqué dans lequel Mme Aïchi avait affirmé «n’avoir jamais eu de paroles déplacées à l’encontre du Maroc, de son peuple et de la personne du Roi».