Connexion
Chez les Lions de l’Atlas, une nouvelle génération est en train de pointer le bout de son nez. De Hamza Mendyl et Jawad El Yamiq à Youssef En-Nesyri, en passant par Fayçal Fajr et Aziz Bouhaddouz, plus âgés, mais novices chez les Lions de l’Atlas, ces joueurs incarnent la nouvelle vague. Ils vont certainement écrire la nouvelle page de football marocain, avec bien évidemment Hervé Renard, qui a su en l’espace d’un an inculquer à ses joueurs la culture de la gagne et un état d’esprit irréprochable. Renard a également le mérite de souder le vestiaire et de réconcilier les Marocains avec leur équipe.
Des jeunes décomplexés
Fini le temps où les joueurs de l’équipe nationale marchaient comme sur des œufs sur le terrain, tétanisés par l’enjeu des rencontres. La nouvelle génération lancée par Faso par notre pressing et l’a empêchée d’évoluer, parce qu’elle est composée de joueurs de grande qualité». Cette manière de faire était absente auparavant. Nos joueurs laissaient souvent leurs adversaires mettre leur jeu en place. Ce dépassement de soi et ces efforts incessants, en plus de la solidarité, expliquent ce renouveau, car le joueur marocain est doué techniquement.
Certes, cette équipe n’est encore qu’à ses débuts et elle n’a encore rien gagné, mais son attitude et son caractère sur le terrain en disent long sur son potentiel. Vendredi, face au Burkina Faso, tout n’était pas excellent. D’abord, au niveau de la finition, puisque les Lions de l’Atlas auraient pu ouvrir le score dès la troisième minute et ils auraient également pu faire le break à la 46e minute. L’autre imperfection du jour est le flottement observé sur le flanc gauche. Interrogé à ce sujet par «Le Matin», le sélectionneur national Hervé Renard a pointé du doigt Youssef En-Nesyri : «Oh, c’est Youssef, mais il a bien rempli son rôle dans le pressing», a-t-il analysé.
