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Les autorités marocaines ont démantelé 168 cellules terroristes depuis les attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis

Les autorités marocaines ont démantelé 168 cellules terroristes depuis les attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis. L'affirmation est de Mohamed Moufakir, wali directeur général de la Coopération internationale au ministère de l’Intérieur, jeudi à Rabat, lors du séminaire organisé par la Chambre des conseillers du 8 au 11 février, à l'occasion de la visite d’une délégation de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée.

Les autorités marocaines ont démantelé 168 cellules terroristes depuis les attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis
Ce séminaire, organisé par la Chambre des conseillers, s’inscrit dans le cadre de la visite au Maroc, du 8 au 11 février, d’une délégation de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée représentant les pays du Dialogue 5+5.

Près de 50 sur les 168 cellules démantelées sont en relation avec les foyers de tension, en particulier l’Afghanistan, le Pakistan, l’Irak, la Syrie et le Sahel, a indiqué M. Moufakir lors de son intervention sur l’approche marocaine en matière de lutte contre le terrorisme présentée devant le séminaire sur le thème : «La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Méditerranée  : quelle coopération entre les deux rives» (modèle marocain). Il a ajouté que le démantèlement de ces cellules a permis d'arrêter 2.963 mis en cause et de faire avorter 341 plans criminels.

Selon M. Moufakir, plus de 1.600 Marocains sont partis combattre dans ces foyers de tension, dont 147 sont revenus au Maroc et ont été interrogés, alors que 132 ont été arrêtés et présentés à la justice, en plus de l’arrestation de 6 personnes lors de leur tentative de quitter le territoire national. Il a ajouté que la stratégie marocaine en matière de lutte contre le terrorisme se base sur une approche globale et proactive, avec un renforcement de l’arsenal juridique, la réforme du champ religieux, ainsi que la consolidation du développement socio-économique, de la culture des droits de l’Homme, du respect des libertés et de la coopération multilatérale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Le responsable a fait remarquer que le Maroc a renforcé sa coopération sécuritaire avec différents partenaires, dont l’Espagne, ce qui a permis de démanteler plusieurs réseaux terroristes chargés du recrutement des candidats au combat aux côtés des terroristes, ajoutant que le Maroc a mis son expérience à la disposition de ses partenaires du Grand Sahara et du Sahel et reste toujours animé de la volonté de renforcer la coopération antiterroriste au Maghreb.

Il a noté que le Maroc demeure vigilant sur les activités de ces groupes terroristes dans les foyers de tension, notamment en Syrie, en Irak, au Sahel et au Sahara, précisant que ces organisations constituent un sujet de préoccupation en raison de leur capacité à recruter les jeunes imprégnés de la pensée de la salafya jihadia, qui sont induits en erreur et envoyés aux zones de combat. Pour M. Moufakir, le retour de ces combattants aggrave cette menace et constitue un motif de préoccupation pour les pays et les services de sécurité en raison des fortes probabilités de voir ces combattants commettre des actes criminels et des attentats. Il a souligné, dans ce cadre, que la création du Bureau central d’investigations judiciaires en 2015 a constitué un message fort pour les mouvements extrémistes et les personnes induites en erreur de la mobilisation de l’ensemble de la société marocaine pour lutter contre la culture de la violence.

Ce séminaire, organisé par la Chambre des conseillers, s’inscrit dans le cadre de la visite au Maroc, du 8 au 11 février, d’une délégation de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée représentant les pays du Dialogue 5+5, dans le but de prendre connaissance de l'expérience marocaine dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et la restructuration du champ religieux. La délégation de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée compte, outre le Maroc, des représentants des Parlements français, italien, portugais, algérien, libyen, tunisien, jordanien, palestinien et du Conseil de la choura maghrébin. 

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