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L'édition 2017 du Salon de l'automobile de Detroit, qui a ouvert ses portes le 8 janvier dernier jusqu’au 22 du même mois, se montre plus discrète que d'autres salons sur les projets de véhicules électriques et est plus que jamais dominée par les carrosseries imposantes dont l'Amérique du Nord est friande. Le premier grand rendez-vous international de l'année pour la planète auto souffre de plus en plus de la concurrence du CES de Las Vegas, devenue une vitrine technologique de la profession, car les dernières innovations en matière d'aide à la conduite ou d'électrique y sont présentées avec quelques jours d'avance.
Toutefois, la grand-messe du Michigan reste le théâtre d'importantes nouveautés pour les constructeurs américains, japonais ou allemands. Et ce malgré un contexte différent de 2016 en raison de la perspective d'une réglementation environnementale moins sévère. Le Salon, qui a débuté avec l'attribution du prix de la voiture de l'année en Amérique du Nord à la Chevrolet Bolt, la nouvelle berline 100% électrique de General Motors, ne manque pas de nouveautés. Ford joue sur la nostalgie en ressuscitant deux de ses noms les plus mythiques : le petit pick-up Ranger et le 4x4 Bronco. De son côté, Toyota présente une énième édition de sa berline moyenne Camry, valeur sûre du marché depuis 20 ans, mais dont la prééminence a été contestée par la montée en régime des pick-ups, SUV et autres 4x4 urbains, qui représentent aujourd'hui plus de 60% du marché américain. Kia et General Motors présentent chacun leurs gros SUV aux noms évocateurs «Telluride» et «GMC Terrain». Les allemands ne sont pas en reste. Mercedes présente son nouveau Coupé Classe E et Audi y dévoile son imposant Q8.
