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Les enjeux sécuritaires et de développement de la coopération entre les pays de l’Afrique de l’Ouest

Réfléchir aux moyens de renforcer la coopération entre les différents pays de l’Afrique de l’Ouest et de relever les défis relatifs à la sécurité et au développement était au cœur d’un colloque international organisé par le groupe socialiste au sein de la Chambre des représentants jeudi. Les participants ont mis l’accent sur le rôle d’avant-garde joué par le Maroc dans ce domaine sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI.

Les enjeux sécuritaires et de développement de  la coopération entre les pays de l’Afrique de l’Ouest
Renforcer le partenariat Sud-Sud afin de relever les défis communs.

Alors que la crise financière de 2008 faisait des ravages dans plusieurs régions du globe, les économies africaines ont démontré leur résilience. En effet, l’Afrique était la seule région, mise à part l’Asie, à enregistrer des taux de croissance positifs (environ 2%). La croissance du continent est depuis sur une trajectoire ascendante avec 4,5% de croissance moyenne en 2010, 5% en 2011 et 6% en 2012. L'Afrique devient ainsi de plus en plus attractive pour les investisseurs. Ce développement que connaît le continent demeure toutefois fragile et menacé par l’insécurité interne, les crises et les conflits. Justement, pour examiner les possibilités de coopération et les enjeux de sécurité et de développement en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest, le groupe socialiste au sein de la Chambre des représentants a organisé, jeudi, un colloque visant à aborder les enjeux régionaux en matière de sécurité et de développement ainsi que la réalité des interdépendances entre les pays ouest-africains et les perspectives d’une coopération durable et solidaire.

Intervenant lors de l’ouverture de ce colloque, le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires, Driss Lachgar, a insisté sur l’importance de renforcer le partenariat Sud-Sud afin de relever les défis communs et d’encourager le développement durable au sein des pays africains. M. Lachgar a ainsi plaidé pour davantage d'efforts en matière de paix et de sécurité. Abordant le volet économique, il a rappelé que les ambitions communes pour le développement économique et humain en Afrique demeurent tributaires de la sécurité, de la stabilité et du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.

Pour sa part, Emmanuel Golou, président du Comité Afrique à l’Internationale socialiste et secrétaire général du parti social-démocrate du Bénin, a rappelé dans son intervention les initiatives louables prises par le Royaume en vue de renforcer les liens d’amitié et de solidarité avec les pays africains et qui ont été couronnées par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine. Le haut responsable a estimé que ces liens d’amitié basés sur la sincérité et le respect mutuel devront se développer davantage en vue de bâtir une Afrique plus rayonnante, digne et maitresse de son destin. «Entre le Maroc et le reste du continent, c’est une longue histoire. Depuis longtemps, le Royaume chérifien a œuvré pour rapprocher les peuples et les gouvernements africains. D’ailleurs pour se donner les outils efficaces de coopération, le Royaume avait joué un rôle pionnier au cours de la conférence de haut niveau sur la coopération Sud-Sud tenue à Marrakech en décembre 2003. Ce rôle a débouché sur la résolution 58-220 de l’Assemblée générale des Nations unies, faisant de la coopération Sud-Sud un élément important de la coopération internationale pour le développement durable des pays en voie de développement, notamment ceux du continent africain», a estimé M. Golou.

Sur le plan sécuritaire, le président du Comité Afrique à l’Internationale socialiste s’est félicité de l’implication du Royaume dans la recherche de la stabilité et de la paix durable sur le continent, rappelant par la même occasion les efforts consentis par le Maroc en vue d’assister les pays africains dans divers domaines, notamment l’enseignement supérieur. «Le Royaume apporte son assistance pour la construction des infrastructures universitaires adéquates. Il accueille par ailleurs une forte communauté estudiantine. Autant d’efforts qui nécessitent d’être salués et considérés», conclut le responsable béninois. 

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