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La frappe américaine exécutée par des bombardiers furtifs à long rayon d'action B2 a été menée «en coopération avec le gouvernement d'union nationale» libyen et autorisée directement par le Président américain Barack Obama, a précisé un responsable américain de la Défense. Les États-Unis ont bombardé mercredi soir des camps du groupe terroriste État islamique en Libye. La plupart des combattants visés dans cette frappe avaient fui la ville de Syrte (nord) qui a été «libérée à l'automne dernier». Pour le moment, on n’a donné aucune précision sur l'impact de ces frappes. La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 provoquée par une coalition internationale.
Le gouvernement d'union nationale (GNA), basé à Tripoli, est soutenu par l'ONU, les pays occidentaux et certains pays africains, mais il est contesté par les autorités rivales dans l'est du pays, notamment le maréchal Khalifa Haftar, qui s'est récemment rapproché de Moscou. Le 16 janvier, les forces de ce maréchal ont annoncé avoir repris à des groupes jihadistes un quartier de Benghazi au terme de plusieurs jours de combats, selon une source militaire. «Le quartier d'Abou Sneib est désormais sous notre contrôle», a déclaré à l'AFP un commandant de l'Armée nationale libyenne (ANL) auto-proclamée et dirigée par Haftar. Neuf combattants ont été tués en deux jours. L'ANL a réussi à reconquérir une grande partie de Benghazi, deuxième ville de Libye et berceau de la révolution de 2011, qui était tombée aux mains de milices jihadistes en 2014.
