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Les États-Unis pourraient rester dans l'Accord de Paris

Les États-Unis pourraient rester dans l'Accord de Paris

L'ancien vice-président des États-Unis Al Gore a assuré qu'il y avait «d'excellentes chances» que les États-Unis ne sortent pas de l'Accord de Paris sur le climat, malgré les menaces du Président Donald Trump. «Je pense qu'il y a d'excellentes chances, nettement supérieures à 50/50, que les États-Unis décident de rester», a affirmé l'ancien dirigeant, prix Nobel de la paix pour ses efforts sur le climat, lors d'une conférence à Washington en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. L'auteur du film «Une vérité qui dérange», qui avait sonné l'alerte il y a dix ans sur les dangers du changement climatique, a laissé entendre que les enjeux économiques pourraient peser sur la décision de l'administration Trump. Le Président Trump a plusieurs fois critiqué l'accord de Paris de décembre 2015 sur la réduction des gaz à effet de serre et annoncé son intention de relancer l'industrie du charbon aux États-Unis. Si le patron de l'agence de protection de l'environnement américaine (EPA) a clairement appelé à sortir de l'accord, M. Trump réserve encore sa décision et devrait se prononcer d'ici à la fin mai. «Ils commencent à se rendre compte qu'il y a un vrai potentiel de développement économique dans le renouvelable, dans les transports propres, dans l'efficacité énergétique des bâtiments», a-t-elle souligné. «Sortir des accords de Paris, c'est plus spectaculaire. Mais est-ce que c'est la primauté médiatique qui va l'emporter ?», s'est-elle interrogée. La précédente administration américaine s'était engagée à Paris à ce que les États-Unis réduisent leurs émissions de CO2 de 26 à 28% d'ici 2025, par rapport au niveau de 2005. 

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