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Les forages s'accélèrent cette année

Depuis décembre dernier, les annonces de repositionnement des compagnies d’exploration gazière sur le marché marocain se multiplient. Si certaines cèdent leurs intérêts à des groupes étrangers, d'autres se renforcent et accélèrent même leurs travaux de forage. Le point.

Les forages s'accélèrent cette année

Repositionnement sur l'échiquier gazier marocain. Des compagnies opérant des permis d’exploration multiplient les annonces. Alors que certaines d'entre elles cèdent leurs intérêts, d'autres arrivent ou accélèrent leurs travaux de forage. C'est le cas de SDX Energy siégeant à Londres, qui compte passer à la vitesse supérieure sur les permis de Sebou et Lalla Mimouna dans le Gharb, dont les intérêts (75% des parts) ont été rachetés à la compagnie irlandaise Circle Oil.

La campagne de forage, initialement programmée pour 2018, est avancée. Aujourd’hui, «l’objectif est d’augmenter la production de gaz en 2017», a indiqué SDX le 2 février. La veille, Sound Energy opérant, entre autres, le permis Tendrara dans la région de Figuig, avait également annoncé l’accélération de ses travaux de forage sur les permis de Tendrara et Meridja. «Le programme 2017 de Sound Energy sera concentré sur l’accélération de l’activité d’exploration pour confirmer le potentiel du bassin et sur les préparations avancées en vue d’une première production», indique un communiqué du groupe britannique. Ce dernier est encouragé par les résultats des premiers puits de ce permis (TE-6 et TE-7). Le forage du 3e puits (TE-8) devrait livrer ses premiers résultats ce mois-ci. «Ce qui pourrait confirmer le potentiel gazier du bassin Tendrara-Meridja», selon le groupe et son partenaire l'Onhym. Selon la compagnie, le stock gazier de cette région est estimé au minimum à 9 TCF (Trillion cubic feets), au maximum à 31 TCF pour une moyenne de 17 TCF.

Quelques jours avant ces annonces, la compagnie Pura Vida révélait son désengagement du Maroc pour se recentrer sur ses intérêts au Gabon. Elle ainsi abandonné ses parts dans le permis Mazagan, au large d’Essaouira. Selon la compagnie australienne, cette sortie lui permettra, selon un accord convenu avec ses partenaires, d’encaisser la somme de 7 millions de dollars (www.lematin.ma).

En quittant le Maroc, Pura Vida n’emportera pas tout son matériel de forage. Une partie de ses équipements a été reprise par PXP, un de ses partenaires clés sur ce permis qui maintient ses intérêts.  PetroMaroc et Circle Oil se sont, de leur côté, désengagées de leurs intérêts respectifs dans les permis de Tendrara et Sidi Mokhtar (à 80 km d'Essaouira).
Début janvier dernier, le britannique Chariot Oil & Gas saluait l'arrivée de l’italien ENI dans le permis «Rabat Deep Shore», dont il a acquis 40% des parts. ENI compte investir 20 milliards d’euros en Afrique, soit 60% de toute son enveloppe d’investissement à travers le monde. Le Maroc compte pour une bonne partie dans ce montant. D’ailleurs, tous les acteurs de l’exploration gazière présents au Maroc y ont investi des sommes conséquentes. Ce qui reflète leur optimisme pour ce marché. Pour rappel, en 2015 (les chiffres 2016 n'étant pas encore disponibles), les compagnies détentrices de licences d’exploration au Maroc avaient investi 3,18 milliards de DH. Ceux de l'Office avaient atteint 121,85 millions.                    

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