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Les habitants de trois circonscriptions appelés aux urnes le 5 octobre prochain

Le décret du ministre de l’Intérieur relatif à l’organisation des élections législatives partielles au niveau de trois circonscriptions vient de paraître au Bulletin officiel. Se basant sur la loi organique relative à la Chambre des représentants, le décret appelle les électeurs des circonscriptions locales d’Agadir-Ida Outanane, Taroudant Nord et Béni Mellal à voter, le 5 octobre prochain, pour leurs nouveaux représentants à la première Chambre du Parlement.

Les habitants de trois circonscriptions appelés aux urnes  le 5 octobre prochain
Trois sièges sont à pourvoir suite à l'invalidation par la Cour constitutionnelle de l'élection de 3 parlementaires.

Les habitants des circonscriptions locales d’Agadir Ida-Outanane, Taroudant Nord et Beni Mellal reviendront à nouveau aux urnes pour choisir leurs représentants à la première Chambre. En effet, selon un décret du ministre de l’Intérieur, publié au dernier Bulletin officiel, des élections partielles seront organisées le 5 octobre prochain au niveau de ces trois circonscriptions. Se basant sur la loi organique relative à la Chambre des représentants et sur les décisions de la Cour constitutionnelle, invalidant l’élection de trois parlementaires ayant obtenu leurs sièges dans le cadre des législatives du 7 octobre 2016, le décret fixe également les dates de la campagne électorale.
Dans ce sens, les candidats désirant se présenter à ces élections vont devoir faire vite. En effet, le département de l’Intérieur a fixé la date de dépôt des candidatures du 17 au 21 septembre à midi. Obligés de se présenter en personne aux préfectures dont relèvent leurs circonscriptions afin de déposer leurs dossiers, les candidats pourront commencer leurs campagnes électorales dès les premières heures du vendredi 22 septembre. Selon le décret signé par le ministre de l’Intérieur, la campagne prendra fin le 4 octobre à minuit afin de laisser placer à la préparation des bureaux de vote.

S’agissant des sièges concernés par ces élections partielles, le premier est celui de l’ex-député d’Agadir du Parti authenticité et modernité (PAM), Hamid Ouahbi. Selon la décision de la Cour constitutionnelle, les équipes de l’une des pages officielles du parti sur les réseaux sociaux avaient publié une photo des équipes de la campagne de M. Ouahbi posant devant le drapeau national et l’emblème du Royaume. Un motif suffisant pour invalider l’élection, selon la Cour. Le deuxième siège invalidé est celui de Hamid El Bahja du Rassemblement national des indépendants à Taroudant Nord. La décision de la Cour constitutionnelle portant le numéro 23.17 met en avant l’inéligibilité de M. El Bahja pour les élections législatives en raison de sa condamnation à une année de prison ferme pour coups et blessures et tentative d'enlèvement.

Quant au troisième siège invalidé au niveau de la circonscription de Béni Mellal, il était occupé par Hamid Ibrahimi du Mouvement populaire. En invalidant ce siège, la Cour constitutionnelle avait souligné que le concerné avait distribué des affiches électorales tronquées lors de sa campagne électorale. En effet, la Cour a souligné que les équipes de campagne avaient diffusé des listes électorales contenant des photos individuelles des candidats sans définir leur statut.

Pour rappel, ces élections partielles sont les deuxièmes en leur genre depuis la tenue des législatives du 7 octobre dernier. C’est à El Jadida que les premières partielles avaient eu lieu suite à l’invalidation, le 18 janvier par la Cour constitutionnelle, de l’élection du parlementaire de l'Union constitutionnelle Redouane Mohaddab. La Cour avait relevé que l’ancien député avait purgé une peine d’emprisonnement de trois années entre 2008 et 2011. «Possession de drogues dures», «ivresse sur la voie publique» et «conduite en état d’ivresse», des chefs d’accusation qui lui ont valu une période d’inéligibilité de dix ans, avait précisé la Cour constitutionnelle.

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