Connexion
La confiance des compagnies d’exploration opérant au Maroc se renforce. Pour preuve, elles vont relever à 97% cette année, contre 90,4% en 2016, leur part dans les investissements dédiés à l’exploration et aux forages, révèle au «Matin-Éco», en avant-première, l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym). «L’Office et ses partenaires investiront 1,37 milliard de DH», table l’Onhym pour l’année en cours.
Ainsi, les investissements prévus pour cette année permettront à l’Onhym et ses partenaires de poursuivre leurs études d’évaluations pétrolières sur leurs permis et autorisations en vigueur. Il s’agit notamment de «l’acquisition de 3.050 km de sismique 2D, de 13.500 km² de sismique 3D et la réalisation de 3 puits d’exploration sur les permis Haha Onshore (région d’Essaouira), Tendrara Lakbir (région de Figuig) et Rabat Deep offshore», nous explique l’Office dirigé par Amina Benkhadra.
L’année dernière, nous confie l’Onhym, les investissements de l’Office et ses partenaires ont atteint 1,178 milliards de DH. Ces investissements reflètent les efforts de l’Office «pour, à la fois, pousser ses partenaires à respecter leurs engagements et attirer d’autres partenaires pour intensifier et avancer dans l’exploration des bassins sédimentaires marocains», explique l’établissement public. Un exercice difficile surtout dans un contexte d’évolution radicale du secteur énergétique mondial et dans une conjoncture où l’exploration et la production des hydrocarbures subissent les conséquences d’une baisse des cours du pétrole.
Parmi les opérations réalisées en 2016 grâce à ces investissements, les travaux de forage qui ont concerné essentiellement le bassin des Hauts Plateaux. Dans cette zone, l’Onhym et ses partenaires Sound Energy et Ogif ont foré, sur les permis de recherche Tendrara Lakbir, 2 puits (TE-6 et TE-7) qui ont abouti à la découverte de gaz dont l’évaluation est en cours (www.lematin.ma). Les autres travaux réalisés durant cet exercice se sont concentrés sur la poursuite de l’évaluation pétrolière des différents bassins sédimentaires marocains, notamment par l’acquisition de 5.540 km² de sismique 3D et de 456,75 km² de sismique 2D ainsi que des études géologiques, géophysiques et géochimiques dans le but d’assoir le potentiel pétrolier des différentes zones des travaux.
