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L'Opep prolongerait l'accord avec les pays non membres

Les pays membres de l'Opep penchent de plus en plus fortement vers une prolongation au-delà du mois de juin de leur accord de réduction de la production, entré en vigueur le 1er janvier afin de rééquilibrer le marché, selon des sources internes au cartel, précisant que la Russie et les pays non membres de l'organisation devraient également y souscrire.

L'Opep prolongerait l'accord avec les pays  non membres
L’Opep s'est engagée le 30 novembre dernier à réduire sa production de 1,2 million de barils par jour.

Les pays de l'Opep prolongeraient au-delà du mois de juin leur accord de réduction de la production entré en vigueur le 1er janvier afin de rééquilibrer le marché. C'est ce qu’ont déclaré des sources internes au cartel, cités par Reuters, précisant que la Russie et les pays non membres de l'organisation devraient également y souscrire.
À rappeler que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est engagée le 30 novembre dernier à réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bpj) pour la ramener à 32,5 millions de bpj au premier semestre de cette année. La Russie et d'autres pays non membres de l'organisation ont également accepté de réduire leurs pompages. Ce qui a permis de faire remonter les cours du baril de brut, mais les stocks des pays industriels continuent d'augmenter et la hausse des prix a encouragé une relance de la production américaine de pétrole de schiste. Un nombre croissant de responsables de l'Opep pensent que six mois seront insuffisants pour réduire les stocks.

«Une prolongation (de l'accord) est nécessaire pour rééquilibrer le marché», a dit un délégué de l'Opep, ajoutant : «Toute prolongation de l'accord devra concerner les pays non-Opep.»
En février dernier, des sources avaient rapporté à Reuters que le cartel pourrait prolonger son accord de réduction, voire mettre en œuvre des baisses plus importantes à partir du mois de juillet si les stocks de brut ne parvenaient pas à descendre au niveau ciblé.
Des chiffres les plus récents montrent que les stocks mondiaux ont atteint 278 millions de barils en janvier, un niveau supérieur à leur moyenne des cinq dernières années, alors que le cartel cherche à ce qu'ils retombent à ce palier.
D’autres sources au sein de l'Opep ont avancé qu'il était de plus en plus clair que six mois seraient insuffisants pour stabiliser le marché, ajoutant là encore que tous les producteurs, de l'Opep comme hors-Opep, devaient être d'accord.

«Les ministres se rencontreront en mai pour arrêter leur décision, mais chacun devra être d'accord», a déclaré une source d'un des principaux pays producteurs de l'Opep, cité par Reuters.
À noter que la prochaine réunion ministérielle de l'Opep est prévue le 25 mai à Vienne. Une réunion entre pays membres et non membres de l'Opep aura également lieu en mai, a dit le mois dernier le secrétaire général de l'organisation, Mohammad Barkindo. «D'âpres négociations sont en cours», a dit une autre source.
La Russie, le plus important des 11 producteurs non membres de l'Opep qui se sont associés à l'accord, n'a pas publiquement annoncé si elle défendrait sa prolongation. Mais Moscou se méfie de la reprise de la production du pétrole de schiste aux États-Unis, qui pèse sur les cours.
Les ministres de l'Opep n'anticipent pas pourtant une forte relance de la production de pétrole de schiste en 2017. Une source au sein du cartel a précisé qu'elle devrait augmenter de 300.000 barils par jour cette année, un niveau dont le marché pourrait s'accommoder. 

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