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Mohammed El Aaraj : «C’est une première et une révolution dans l’univers des sciences archéologiques»

Mohammed El Aaraj : «C’est une  première et une révolution dans  l’univers des sciences archéologiques»
La découverte des plus anciens homo sapiens à Jebel Irhoud était au cœur du point de presse tenu hier à Rabat.

La découverte des plus anciens homo sapiens à Jebel Irhoud, dans la province de Youssoufia, était au cœur du point de presse tenu hier à l’Académie du Royaume du Maroc par Mohammed El Aaraj, ministre de la Culture et de la communication.

Et ce en présence du directeur de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, Aomar Akerraz, et le professeur à l’INSAP, Abdelouahed Ben-Ncer, qui a participé à cette découverte mondiale. Celle-ci, comme l’a indiqué le ministre de la Culture et de la communication, est une première et une révolution dans l’univers des sciences archéologiques. «Ce qui pousse à revoir l’écriture de l’histoire de l’humanité qui, de ce fait, prend naissance, avec cette découverte, au Maroc. Ainsi, les autres pays qui estimaient avoir ce privilège ne l’ont plus maintenant. Ce qui prouve que le Maroc a une histoire ancienne dans le domaine de l’humanité. Il y a donc une opportunité pour nos chercheurs d’approfondir les recherches dans ce domaine», assure Mohammed El Aaraj. Le professeur Abdelouahed Ben-Ncer a, de son côté, précisé que ces recherches archéologiques ne datent pas d’aujourd’hui.

«Elles ont commencé depuis les années 1960, avec les chercheurs de la première génération qui ont trouvé des restes humains avec des ensembles de pierres. Mais sans vraiment aboutir à des résultats probants. Ce n’est qu’en 2004 que les fouilles ont repris, dans le cadre du programme de coopération, et se sont poursuivies jusqu’à cette grande trouvaille intéressante qui donne au Maroc l’avantage d’avoir le plus ancien être humain sur ses terres. C’est la donne qui a tout chamboulé et qui fait reculer l’âge des sapiens de 100.000 ans, en faisant remonter son origine à au moins 300.000 ans au lieu de 200.000, date des dernières fouilles avant le Maroc. Cela fait de l’Afrique le lieu d’origine de l’espèce humaine». Le directeur de l’INSAP ne manque pas de souligner qu’avec cette découverte, il y aura, sans aucun doute, des changements au niveau de l’enseignement, des manuels scolaires… 

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