Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Plus de 600.000 déplacés sont rentrés chez eux depuis janvier

Plus de 600.000 Syriens, qui avaient quitté leur foyer en raison de la guerre, sont rentrés chez eux entre janvier et juillet 2017, a indiqué lundi l'Organisation internationale des migrations.

Plus de 600.000 déplacés sont rentrés chez eux depuis janvier
97% des déplacés sont retournés dans leur propre maison et 1,8% vivent dans des familles d'accueil. Ph. DR

Dans un communiqué publié à Genève, l'Organisation internationale des migrations (OIM), une agence de l'ONU, a fait savoir que 600.000 Syriens, qui avaient quitté leur foyer, sont rentrés au pays entre janvier et juillet de cette année. L'OIM a précisé que 84% des 602.759 Syriens étaient des déplacés internes, qui n'avaient pas quitté le pays, mais trouvé refuge ailleurs en Syrie. Environ 27% des déplacés ont déclaré l'avoir fait pour protéger leurs biens ou leurs propriétés et 25% ont mentionné l'amélioration de la situation économique dans leur lieu d'origine. Parmi les autres motifs de retour invoqués figurent l'aggravation de la situation économique là où les Syriens avaient trouvé refuge (14%), les problèmes socioculturels (11%), ainsi que l'amélioration de la situation en matière de sécurité dans leur lieu de retour (11%). En 2016, la moitié des retours avait eu lieu dans le gouvernorat d'Alep, et selon l'OIM, des tendances similaires ont été observées en 2017.

Ainsi, environ 67% des déplacés de retour depuis le début 2017 sont rentrés dans les gouvernorats d'Alep (405.420 personnes), 27.620 à Idlib, 45.300 à Hama, 21.346 à Raqqa, 21.346 dans la banlieue de Damas et 27.861 vers d'autres gouvernorats. D'après les informations recueillies, presque tous (97%) sont retournés dans leur propre maison, 1,8% vivent dans des familles d'accueil, 1,4% dans des habitations abandonnées, et 0,14% dans des installations de fortune. L'accès à l'eau (41%) et aux services de santé (39%) reste limité en raison des dommages causés aux infrastructures par les violences. 

 

Lisez nos e-Papers