Menu
Search
Dimanche 05 Mai 2024
S'abonner
close
Dimanche 05 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Elections 2007

Premier tour de chauffe dans les plaines du Doukkala et la côte atlantique

La 24e édition du Rallye Maroc Classic a démarré dimanche à partir de Casablanca, avec une première étape de 450 km à destination d'Essaouira. Le prologue de la Route du cœur 2017 a proposé 3 épreuves de régularité routière aux concurrents dans les régions de Doukkala et d'Essaouira, un exercice qui a couronné l'équipage Ghistelinck/Lieven sur Mercedes Coupé 350.

Premier tour de chauffe dans les plaines du Doukkala et la côte atlantique
Ph.Oshophotos

Il est 8h30 du matin, dimanche dans la fameuse place «Maréchal» de Casablanca. Le ciel est brumeux et le climat toujours très humide. Pourtant, l'ambiance est déjà tumultueuse avec des ronronnements de moteurs pas vraiment comme les autres : des bolides rustiques de collection, exhibant des motorisations à faire envie aux derniers bijoux de l'industrie automobile. C'est la 24e édition du Rallye Maroc Classic qui démarre cette année de la capitale économique, avec 2.200 km de route répartis en 7 étapes. Sur la ligne de départ, l'équipage numéro 1 :
Damien et Émilie Courtens (père et fille) ouvrent le bal, eux qui tenteront de conserver leur titre dûment remporté lors de l'édition 2016. Au menu de ce premier tour de chauffe : 450 km reliant Casablanca à Essaouira, en passant par Oualidia et Safi. Une étape pour se mettre dans le bain de cette édition, avec 3 épreuves de régularité routière (ERR) dont deux ont déjà été disputées en 2014 (ERR de Zemamra et ses 14,7 km, celle de Beddouza sur 13,7 km et la toute nouvelle spéciale de Had Draâ sur 8,1 km). Ce n'est qu'à partir de 11h, heure de lancement de la première spéciale, que les participants ont pu profiter de la première éclaircie, le soleil venant égayer des paysages pittoresques à perte de vue. Les Gentlemen drivers ont donc eu droit aux plaines rocheuses de la région de Doukkala et ses fameux marais cultivés, aux routes bordées d'eucalyptus et d'oliviers et surtout aux falaises surplombant l'atlantique avec toute leur splendeur, un avant-goût avant l'étape Essaouira-Agadir de lundi. La convivialité régnant entre les concurrents a laissé place, le temps des spéciales, à une lutte acharnée, le classement général de la journée révélant des écarts très réduits entres des équipages dont la majorité a cumulé une longue expérience à travers multiples éditions.

Ça se bouscule déjà en tête du classement

Au terme des 450 km de dimanche, c'est l'équipage Carlos Ghistelinck/Lieven David (Mercedes Coupé 350) qui a le privilège de trôner au sommet du premier classement établi, avec une pénalité de 3,8 points. La Porsche 356 A de Weiderin/Höfer et la Citröen DS 21 du couple Arlaud se partagent, quant à eux, la seconde position avec une pénalité de 4,5 points. Dans la catégorie prestige, la palme est revenue à l'équipage «Total» sur Maserati Gran Cabrio.

À noter que pour la première fois de l'histoire du Rallye, un véhicule hybride (Toyota Prius) prend part à la course, une initiative entreprise suite à la Cop 22 tenue à Marrakech en fin d'année 2016. 


Questions à Jacques Piccioloni, équipage 11 (Alfa Romeo GTA Bertone 1976)

Vous en êtes à combien de participations cette année ?
C'est la sixième fois que je fais le Rallye Maroc Classic et c'est toujours un plaisir de revenir. Le Maroc est un très beau pays par ses paysages envoûtants et par la synpathie et l'hospitalité de ses habitants. Nous avons eu l'occasion de redécouvrir la côte atlantique en attendant les étapes menant vers le Sud, notamment Ouarzazate et ses environs, une autre facette de la beauté de ce pays.

Aviez-vous déjà visité le Maroc avant le Rallye ?
Non, c'est le Maroc Classic qui nous a fait découvrir le pays. On y est retourné cinq fois ensuite donc on n'est clairement pas déçu. On constate que le pays évolue, se modernise et se dote de nouvelles infrastructures et de projets itinérants, à l'instar du Port Tanger Med dont j'ai entendu parler mais que je n'ai toujours pas pu visiter. Ca nous fait plaisir aussi de revisiter les régions montagneuses du Maroc comme le Haut-Atlas où on débarquera prochainement.

Parlez-nous un peu de votre bolide...
C'est une Alfa Romeo 2000 Bertone, dont je suis propriétaire depuis maintenant dix ans. C'est l'une des dernières productions avant que la firme ne change de carrosserie, un 2 litres, deux cylindrées et 130 chevaux. La mécanique est originale, je n'ai rien modifié à part les phares et je la trouve parfaite pour ce genre de Rallyes car elle est petite et maniable.

Lisez nos e-Papers