Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

Première conférence internationale du «Sahara International Model United Nations»

La première édition de la conférence internationale du «Sahara International Model United Nations» (SIMUN) tient ses assises, du 3 au 7 avril, à Agadir, avec la participation de plusieurs centaines de délégués représentant une cinquantaine de pays du monde arabe, d’Afrique, d’Asie et d’Europe.

No Image

Initiée par l’Association Sahara et l’Union des étudiants des provinces du Sud, la conférence internationale du SIMUN regroupe des étudiants et des acteurs de la société civile qui jouent le rôle de «diplomates internationaux» des Nations unies appelés à œuvrer pour que «leurs voix soient entendues», tout en respectant la structure générale de l’ONU et de ses principaux organes et commissions et en adoptant la position de leurs pays respectifs sur un sujet spécifique.

L’ouverture de l’événement a été marquée par l’intervention de l’ambassadeur Mohammed Loulichki, ex-représentant permanent du Royaume du Maroc aux Nations unies. Devant un parterre de centaines d’auditeurs, ce dernier s’est félicité de la création d’associations de la société civile destinées à faire connaitre davantage non seulement les objectifs et les principes qui animent les Nations unies, mais aussi les limites et les contraintes de cette organisation planétaire. Il a souligné l’importance de l’engagement de la société civile marocaine en faveur des idéaux de la charte de l’ONU et le rôle dynamique qu’elle joue dans le cadre de la diplomatie parallèle pour la défense des intérêts suprêmes de la nation.

Auparavant, Sophia Akdim, vice-présidente de l’Association Sahara, a indiqué que cette première conférence du SIMUN regroupe de jeunes étudiants et acteurs de la société civile qui relèvent le défi de jouer le rôle de «jeunes diplomates» de l’ONU pour échanger des idées et des expériences et contribuer au développement des relations entre les peuples de plusieurs pays du monde, avec leur diversité culturelle, religieuse et ethnique. Les futurs leaders, pleins d’ambition, doivent transcender les barrières et les frontières, se rencontrer, se connaitre et renforcer les liens d’amitié entre les pays du monde dont l’Afrique, avoir l’opportunité d’exercer leurs talents et faire entendre leurs voix à la communauté internationale pour un monde de paix et de prospérité.

D’autres intervenants, dont Ahmed Omar de l’Institut des droits et libertés, ont insisté sur l’importance des rencontres entre jeunes de différents horizons d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique pour relever les grands défis du futur et contribuer à la construction d’un monde de paix et de progrès où règnent les droits humains, les libertés et les principes d’égalité et de fraternité. Pour sa part, Najat Anouar, présidente de l’association «Touche pas à mon enfant», a traité de l’action de son association pour défendre les droits de l’enfant, exprimant son souhait que cette rencontre internationale de «jeunes diplomates» adopte une série de suggestions pour protéger les enfants contre le viol et les agressions sexuelles, réitérant la demande de l’association pour la création d’un Conseil supérieur de la mère et de l’enfant.

Lisez nos e-Papers