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En compagnie de son quintet, la chanteuse lyrique promet aux passionnés de ce genre musical des moments aussi intenses que ceux qu’elle a l’habitude de lui offrir. Seront ainsi à l’honneur des morceaux de son Album «Mazij» (mélange), qui remporte énormément de succès depuis sa sortie fin 2016, et ce grâce à la qualité du produit enrichi des apports de plusieurs écoles méditerranéennes, mélange dont la cantatrice Samira est devenue la spécialiste. Son ambition, comme elle le souligne, est de s’ouvrir sur le monde, en faisant voyager la chanson marocaine en dehors des frontières.
«Sachant que notre patrimoine musical national s’est enrichi, avec le temps, des divers affluents maghrébin, arabe et méditerranéen, lui octroyant une dimension mondiale», explique Samira Kadiri qui ne manque pas d’ajouter que ce travail artistique collectif réunit aussi bien l'héritage arabe que la musique méditerranéenne ibéro-andalouse, en mêlant des écrits littéraires ancestraux à des mélodies occidentales telles que le jazz, le fado et le flamenco où la touche des musiciens a été pour quelque chose pour offrir un produit travaillé avec cœur et âme. Et là, nous ne pouvons que féliciter le violoniste Nabil Akbib, le pianiste et compositeur, Yassine Abdelouahab, le luthiste et compositeur, et les musiciens Mohamed Khalifi et Rachid Bernoussi, dont l’excellence du jeu a contribué à la réussite des différents morceaux de l’album.
«Notre objectif, à travers “Mazij”, est de créer des moments de communion et de partage entre les différents peuples de la planète, en faisant appel à la musique qui abolit toutes les frontières. Et je pense qu’avec cet album, nous sommes arrivés à notre but, puisqu’il trouve des échos favorables partout où il passe», explique Samira Kadiri. Une autre expérience qui s’ajoute au brillant parcours de la cantatrice qui a toujours fait preuve d’une passion et d’un dévouement exemplaire pour son art. Ce qui lui a valu plusieurs Prix et distinctions de valeur, à savoir sa nomination par le titre de «Femme créatrice 2007» par le Lobby européen des femmes.
D’autres récompenses aussi prestigieuses ont suivi, comme le Prix Al Farabi qui lui fut remis par le Comité national de la musique du Maroc (membre du Conseil international de la musique, partenaire officiel de l'Unesco). Des institutions comme «l'Académie des arts, lettres et sciences» de Paris, la Fondation Naji Naaman, la Fondation Almohajir, le «Sceau de Marguerite de Bourgogne», la Société nationale de radiodiffusion et de télévision, et bien d’autres, ont remarqué son talent et l’ont également distinguée en reconnaissance de son travail éloquent et ses qualités artistiques. Car Samira Kadiri a mené des études académiques aussi bien dans la musique que dans le chant, ce qui l’a aidée à devenir une chercheuse passionnée et une spécialiste du chant antique, apte à concocter des mélanges très savants qui lui confèrent énormément de respect et lui ouvrent les voies du succès et de la célébrité.
