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À travers cet accord, des initiatives conjointes entre la FAO et l’UMA s’étendront vers une gestion concertée de la résilience des systèmes alimentaires contre un des plus grands défis pour la région, à savoir le criquet pèlerin, a indiqué Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’UMA, cité par un communiqué de l'organisation maghrébine. Lors de cette cérémonie, il s’est félicité de l’aboutissement de la signature de cet accord qui vient consolider le suivi de la mise en œuvre du programme stratégique signé entre la FAO et l’UMA depuis 2014, a précisé le communiqué. Le secrétaire général de l'UMA a félicité la FAO pour l’intérêt porté aux actions de l’UMA et pour son soutien qu'il a considéré comme un gage pour une meilleure collaboration dans ce domaine à même de créer un environnement favorable pour renforcer la sécurité alimentaire, indique le document.
Les ravageurs et les maladies des plantes transfrontières sont parmi les principaux défis pour la sécurité alimentaire mondiale, a souligné, pour sa part, Lamourdia Thiombiano, coordinateur du bureau sous-régional de la FAO pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, notant qu’ils compromettent la sécurité alimentaire, en particulier dans les communautés rurales très vulnérables, et peuvent avoir d’importants impacts économiques, sociaux, environnementaux et de santé publique. Il a cité les trois pivots inhérents à la signature de cet accord, tout en estimant que ce nouvel accord constitue une opportunité pour développer la collaboration Sud-Sud entre les pays du Maghreb et du Sahel. Il a de même considéré que cet accord «marque un autre pas franchi de concert et permettra aux pays membres de contribuer activement à la lutte contre le criquet pèlerin, considéré comme un fléau transfrontière».
Après avoir procédé à la signature de l’accord, Mohamed Lemine Hamouny, secrétaire exécutif de la CLCPRO, a jugé que la signature de cet accord de partenariat entre la CLCPRO et l’UMA couronne des relations de coopération établies entre ces deux institutions et permettra de formaliser et développer des synergies d’actions et apportera, ainsi, une impulsion nouvelle au dynamisme de coopération entre ces deux institutions. En plus du rôle important qu’elle a joué dans la gestion de la crise 2003-2005, la CLCPRO a su mobiliser progressivement et d’une manière concertée les ressources des pays, le savoir-faire de la FAO et l’appui financier des donateurs, a-t-il fait valoir, jugeant que cela a conduit au renforcement notoire des capacités institutionnelles, humaines et matérielles de ses pays membres.
M. Hamouny a notamment relevé que la mise en œuvre effective de l’accord signé contribuera à la réalisation d’une stratégie de lutte préventive durable contre le criquet pèlerin en Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest et, in fine, au soutien des pays par des moyens de subsistance plus résilients contre les menaces et les crises acridiennes. Selon lui, ce cadre de coopération permettra la participation mutuelle aux réunions statutaires et l’échange d’expertise dans les domaines de mobilisation des ressources, de mise en œuvre de plans de contingences, de formation et du suivi environnemental de l’utilisation des pesticides. La CLCPRO est une commission de la FAO créée en 2002 et qui comprend dix pays membres, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Libye, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
