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«Le Maroc est le pays qui a le moins de dégâts de feux de forêt puisqu'il enregistre moins de 0,05% de superficie forestière parcourue par les feux, soit le taux le plus bas de la région», a précisé Abdeladim Lhafi, haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification lors du coup d'envoi, le 10 mai, des exercices de terrain pour tester le système de commandement des incendies de forêt à travers une simulation dans la forêt de Kodiat Taifour. Cette simulation a été réalisée avec la collaboration de l'US Forest Services et fait suite à une formation, en mars et en avril, sur les principes de mise en application du système de commandement des interventions au profit de 50 personnes techniciens et sapeurs-forestiers. D'après Abdeladim Lhafi, la moyenne méditerranéenne est de 16 hectares par incendie, alors que le Maroc se situe autour de 4,5.
Le HCEFLCD a consacré un budget total de plus de 184 millions de dirhams au programme 2017 de prévention et de lutte contre les incendies de forêt, qui se décline en plusieurs actions préventives et opérationnelles. Il s'agit essentiellement des travaux d'entretien de tranchées pare-feu, d'aménagement de points d'eau, d'ouverture et de réhabilitation de pistes forestières, de construction et d'entretien de postes vigies et de mobilisation de guetteurs pour l'alerte des départs de feu. En mai 2016, le Maroc s'est doté d'un Centre national de gestion des risques climatiques forestiers. Érigée à Rabat en collaboration avec les États-Unis, cette structure qui a coûté 9 millions de DH a pour mission de développer l'expertise nationale en matière de gestion des risques de feux et de santé des forêts. «C’est la première fois que le Maroc dispose d’un centre de gestion des risques où chaque kilomètre carré du territoire national est couvert, avec des procédures de gestion des feux de forêt et le suivi en temps réel des équipes, des interventions et de la dynamique et structure du feu», indique un communiqué du HCEFLCD.
