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C’est fait. Société Générale Maroc vient de décrocher l’agrément de Bank-Al-Maghrib pour commercialiser sous l’enseigne «Dar Al Amane» une offre de produits et services de finance participative. Ce qui officialise l’entrée du groupe bancaire marocain sur ce marché naissant et lui permet de poursuivre ses préparatifs dans un nouvel état d’esprit. Le top management de la Société Générale Maroc indique, en effet, suite à l’obtention de l’agrément, qu’il «ambitionne de déployer son dispositif de fenêtre finance participative dans les prochains mois à travers la mise en place d’un réseau d’agences dédiées à cette activité. Plus d’une dizaine pour commencer».
Le chantier est déjà lancé et a donné lieu à plusieurs réalisations, affirme le groupe. Ses responsables ont, en effet, indiqué que pour le lancement de cette nouvelle activité, Société Générale Maroc a alloué des investissements techniques et humains. Ce qui s’est traduit par une gouvernance dédiée à la fenêtre participative «pour assurer une complète indépendance par rapport à la banque conventionnelle», l’identification et la formation de compétences dédiées à la finance participative. La banque a également investi dans un nouveau système d’informations, étanche par rapport à celui de la finance conventionnelle, «qui répond aux exigences légales et réglementaires de la finance participative». Société Générale Maroc promet ainsi «un modèle totalement conforme aux règles de la finance participative», avec une offre «performante, moderne, connectée, évolutive».
À noter que la banque s’est appuyée sur une étude de marché qu’elle a réalisée afin d'arrêter ses choix en matière de lancement de son activité de finance participative, selon les déclarations de Mohammed Tahri, directeur général adjoint du projet Banque participative, à l’occasion du Salon international de la finance éthique et participative (SIFEP) qui s’est tenu du 26 au 28 janvier 2017 à Casablanca.
Il en ressort que 80% des personnes sondées affirment être prêtes à ouvrir au moins un compte chez les banques participatives dès qu’elles démarrent. La même enquête a révélé que 40% des interviewés sont disposés à placer de l’épargne sur des instruments de placement participatifs même s’ils sont moins rentables et que 25% accepteront des solutions de financement participatif même si elles sont plus chères.
