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Statu quo sur le taux directeur et révision à la hausse de la croissance

Bank Al-Maghrib table sur une augmentation du PIB de 4,3% en 2017 et de 3,8% en 2018, contre respectivement 4,2 et 3,7% annoncés en décembre dernier. La croissance du crédit au secteur non financier a été également révisée à la hausse à 4,5% cette année et à 5% en 2018. Le taux directeur reste, lui, inchangé à 2,25%.

Statu quo sur le taux directeur et révision  à la hausse de la croissance
Le conseil de Bank Al-Maghrib a tenu sa première réunion trimestrielle de l’année 2017, le mardi 21 mars.

Bank Al-Maghrib maintient inchangé son taux directeur à 2,25% et revoit légèrement à la hausse les prévisions de croissance du Maroc. À l’issue de son conseil qui a tenu sa première réunion trimestrielle de l’année, le 21 mars à Rabat, l’institution table désormais sur une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 4,3% en 2017 et de 3,8% en 2018, contre respectivement 4,2 et 3,7% annoncés en décembre dernier.

«Pour 2017, les prévisions de Bank Al-Maghrib, basées sur les données climatiques arrêtées au 20 février, tablent sur un rebond de la production céréalière à 78 millions de quintaux et un accroissement de la valeur ajoutée agricole de 11,5%. Le PIB non agricole devrait progresser de 3,4%», détaille la Banque centrale dans son communiqué.
En 2018, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne, la croissance agricole reviendrait à 2,5%, tandis que le PIB non agricole s’améliorerait de 3,9%. Sur le plan des conditions monétaires, Bank Al-Maghrib a également révisé à la hausse la prévision de croissance du crédit au secteur non financier à 4,5% en 2017 et à 5% en 2018 (les prévisions annoncées en décembre tablaient sur 4 et 4,5% respectivement).

Pour ce qui est des finances publiques, l’ajustement budgétaire devrait, selon Bank Al-Maghrib, se poursuivre, mais à un rythme plus lent que prévu en décembre. Le déficit budgétaire devrait ainsi ressortir à 3,7% du PIB en 2017 et s’alléger à 3,4% en 2018 (3,1% du PIB en 2017 et 2,8% en 2018, annoncés en décembre).
Par ailleurs, l’institution estime que l’inflation devrait à moyen terme, rester modérée. Elle reviendrait à 1,1% en moyenne en 2017, avec la dissipation de l’impact des chocs sur les prix des produits alimentaires à prix volatils, avant d’augmenter à 1,7% en 2018. Sa composante sous-jacente devrait s’inscrire dans une tendance haussière, passant à 1,5% en 2017 et à 1,9% en 2018, sous l’effet de l’amélioration de la demande domestique et de la hausse de l’inflation importée. «Tenant compte de la prévision de l’inflation et des évolutions récentes ainsi que des projections à moyen terme des conditions macro-économiques, le Conseil a jugé que le niveau actuel du taux directeur continue d’assurer des conditions monétaires adéquates et a décidé ainsi de le maintenir inchangé», souligne la Banque centrale. 

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