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Un avenir incertain pour l’emploi au Maroc

Un avenir incertain pour l’emploi au Maroc
Les pays bien positionnés par l’indice sont les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite et le Bahreïn.

Le Maroc n’est pas assez préparé pour l’avenir de l’emploi. Le pays forme, en effet, avec l’Algérie et l’Égypte le trio le plus mal classé dans l’Indice de la compétitivité des talents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), publié récemment par l’INSEAD Business School, Google et le Centre for Economic Growth.
Cette étude, présentée lors du Forum économique mondial tenu du 19 au 21 mai en Jordanie, classe les pays de la région sur la base de leur capacité à attirer, renforcer et retenir les compétences. Le classement prend en compte plusieurs critères tels que les politiques et les pratiques adoptées par les pays évalués, ainsi que les différents facteurs permettant d’attirer, de développer et d’employer le capital humain.

Ainsi, les pays champions bien positionnés selon l’indice sont les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite et le Bahreïn. Ils sont suivis par deux pays assez bien préparés, à savoir le Koweït et la Jordanie, et de trois autres moins bien positionnés qui sont le Sultanat d’Oman, le Liban et la Tunisie. Tout en fournissant une approche approfondie de la performance dans le domaine de l’emploi des pays de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, l’étude formule une série de recommandations pour l’amélioration de leurs performances, à commencer par l’investissement dans l’éducation et les compétences numériques, mais aussi en investissant dans la technologie, en renforçant les capacités des petites et moyennes entreprises et en améliorant l’accès à internet. 

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