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Un périmètre d’irrigation en projet à Dakhla

C’est un projet stratégique pour le développement de l’agriculture dans la région de Dakhla. Le ministère a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation en partenariat public-privé d’un projet de dessalement des eaux de mer en vue de la création d’un périmètre d’irrigation de cette zone.

Un périmètre d’irrigation en projet à Dakhla
La zone de Dakhla jouit d’un avantage de précocité pour la production de cultures primeurs et de maraichage de contre-saison.

C’est une bonne nouvelle pour l’agriculture dans la région de Dakhla. Le département de l'Agriculture planche sur un projet de dessalement des eaux de mer en vue de la création d'un périmètre d'irrigation de cette région. Le projet sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public-privé. «Le ministère envisage de réaliser ce projet dans le cadre d’une concession avec la participation du secteur privé pour le cofinancement, la conception, l’exploitation et la maintenance des infrastructures de dessalement et du parc éolien projetés pour une durée de 20 à 30 ans, incluant la période de construction. Il accordera une contribution publique destinée à couvrir une partie des coûts des infrastructures et le partenaire privé sera rémunéré par la vente des volumes d’eau produits auprès d’un off-taker public», explique le département de l’Agriculture.
Ce dernier affirme vouloir identifier et entrer en contact avec des investisseurs ou des opérateurs privés potentiellement intéressés.

Il invite ainsi les organismes intéressés à retirer le dossier de pré-qualification  et à déposer leur candidature au plus tard le 15 février prochain. «La zone de Dakhla, de par sa position géographique et ses conditions climatiques, jouit d’un avantage de précocité pour la production de cultures primeurs et de maraichage de contre-saison avec la possibilité d’entrée sur le marché 2 à 3 semaines en avance par rapport à d’autres régions du Royaume», développe le ministère.
Depuis plusieurs années, un auto-développement des productions primeuristes sous serres est enregistré dans cette région principalement pour la production de tomate cerise. «Les principaux moteurs de ce développement sont les ressources en eau souterraines disponibles dans la nappe de Dakhla, l’avantage climatique et le savoir-faire des promoteurs privés installés dans la région. Ce développement des cultures à haute valeur ajoutée est structurant pour la région par son fort potentiel de création d’emplois et les effets d’entrainement sur le développement de cette zone», souligne l’Agriculture.

Cependant, depuis quelques années, la région enregistre une raréfaction et une pression croissante sur les ressources en eau souterraine se traduisant par une baisse continue du niveau de la nappe dans la zone de Dakhla. Pour faire face à la raréfaction des ressources en eau souterraine et à la demande croissante de la région, les possibilités de mobilisation d’une ressource complémentaire qui permettrait de maintenir et développer l’agriculture dans la région sont en cours d’étude et de formalisation avec les parties prenantes à travers un contrat de nappe.
D’ailleurs, un projet jugé structurant de maîtrise des ressources en eau de la nappe et de développement agricole est prévu d’être mis en œuvre par l’État. Ce projet sera basé sur l’utilisation conjuguée des eaux souterraines et du dessalement de l’eau de mer à travers la production d’un volume d’eau par dessalement de 75.000 m3 par jour à partir d’une unité de dessalement de l’eau de mer et pompage collectif d’un volume de 14.000 m3/jour à partir de la nappe pour alimenter un périmètre d’irrigation couvrant près de 5.000 ha de
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