Dans une déclaration à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée le 21 mars, Ioannis Kasoulides, ministre chypriote des Affaires étrangères de Chypre, a indiqué que «de trop nombreuses personnes continuent de faire l’objet de discriminations en raison de la couleur de leur peau ou de leur origine ethnique». Il a notamment souligné que la discrimination à l’égard des migrants est préoccupante en Europe. «La situation est particulièrement inquiétante en Europe, où les mouvements populistes et nationalistes ont le vent en poupe. Les migrants et les réfugiés sont parmi les premières victimes de cette tendance préoccupante et sont souvent pris pour cibles ou comme boucs émissaires», a-t-il souligné.
«Chacun d’entre nous a un rôle à jouer et nous, politiciens et personnalités publiques, avons une responsabilité particulière pour préserver la solidité et l’ouverture de nos sociétés européennes et bâtir des communautés inclusives, sans discrimination», a-t-il affirmé. Il a également insisté sur le «devoir collectif» de se dresser contre le racisme et toutes les formes de discrimination, à tout moment et en tout lieu, en soutenant à cet égard que le Conseil de l’Europe «est, et restera, un acteur important dans la promotion de l’égalité fondamentale entre tous les êtres humains.»