La réouverture de ce bâtiment, conçu depuis le départ selon les vraies normes d’un Musée, s’est déroulée, mardi, en présence du directeur du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Abdelaziz Idrissi, et la conservatrice Fatima Zahra Chbihi. «Fruit de recherches entamées depuis 1915, ce musée met en relief la richesse et les diversités des sites archéologiques du Maroc. Ces derniers, de par leur particularité, donnent au Royaume une personnalité unique par rapport aux autres pays du bassin méditerranéen», souligne Abdelaziz Idrissi qui n’a pas tari d’éloges sur la nouvelle scénographie réalisée pour la mise en place de la collection du Musée, offrant un parcours simple et ludique qui propose de corriger les anciennes dispositions, grâce à l'évolution des recherches effectuées sur les différentes époques qui se sont succédé. «Ce Musée sera la mémoire d’une longue histoire et le miroir d’un héritage humain qui englobe des traces tangibles de notre passé pluriel. Car il permet de traduire aussi fidèlement le génie de l’esprit humain et son évolution sur le territoire marocain», précise la conservatrice du Musée de l’Histoire et des civilisations, Fatima Zahra Chbihi. Ainsi, selon toute l’équipe qui a veillé à donner un nouveau look à ce joyau de la capitale, «la scénographie ainsi que les nouveaux supports de médiation permettent de rationaliser et de valoriser l’ensemble du parcours qui est devenu plus pédagogique et thématique, à travers une synthèse de l’histoire multimillénaire du territoire marocain et de ses différentes civilisations, donnant lieu à un véritable voyage à travers les âges».
De ce fait, la nouvelle scénographie offre aux visiteurs un circuit chronologique qui relate l’histoire du Maroc depuis la préhistoire jusqu’à l’époque islamique, puis un parcours thématique qui est un focus spécifique dédié au marbre et au bronze antique. Ainsi, toutes les civilisations ayant foulé le sol marocain sont présentées par le biais de leur art de vivre, leurs rites et croyances, leurs sciences et savoir, leur agriculture et sédentarisation.