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Une quarantaine de journalistes s’intéressent aux principes des droits de l’Homme

Les concepts et notations relatifs aux droits de l’Hommes, les mécanismes de travail du Conseil des droits de l’Homme et du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires ont été expliqué lors d’une journée de formation au profit d’une quarantaine de journalistes. Ce qui a eu lieu à Casablanca grâce à un partenariat entre le CNDH, le SNPM et l’AJJ.

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L’antenne casablancaise du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) et l’Association des journalistes judiciaires (AJJ) ont joint leurs efforts pour organiser samedi dernier à Casablanca une formation au profit d’une quarantaine de journalistes. L’objectif ayant été «le renforcement de l’approche des droits de l’Homme dans l’exercice de la profession du journalisme». Deux expertes du CNDH ont assuré cette formation qui a permis aux journalistes d’avoir une vue d’ensemble des rouages onusiens du Conseil des droits de l’Homme (CDH) ainsi que des notions clés qui prêtent à confusion dans l’explication des questions en lien avec les droits de l’Homme.
En effet, les bénéficiaires de cette formation, des journalistes de différentes générations et de divers organes de presse, ont eu droit à des explications sur les  principes et concepts fondamentaux en lien avec les droits de l’Homme. Les formatrices ont axé leurs interventions sur les principaux pactes et conventions qui encadrent les droits de l’Homme ainsi que sur les mécanismes de défense des droits de l’Homme sur le plan international, les organismes spéciaux de défense des droits de l’Homme, le fonctionnement du CDH, l’examen périodique universel, les procédures spéciales, le rôle et la composition des commissions…
Ces éclaircissements ont été fournis par la présidente de la Commission régionale des droits de l’Homme de Casablanca-Settat, Soumicha Riyaha (formatrice en matière de droits de l’Homme, droits de la femme, mécanismes de protection, genre social et écoute des femmes violentées) et Houria Esslami, membre du CNDH et première femme à présider le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
Les deux expertes qui maîtrisent parfaitement la thématique de la formation  ont réussi à rendre les concepts complexes plus faciles à retenir lors de cette formation. Cela a été vérifié à travers les questions, mais aussi au cours des exercices pratiques ayant eu lieu dans le cadre de trois ateliers programmées lors de cette formation qui a duré une journée. Les journalistes bénéficiaires ont, par ailleurs, considéré que les deux formatrices, qui avaient encore de nombreuses explications à livrer, avaient manqué de temps. Ils ont ainsi émis le souhait que les trois partenaires, le CNDH, le SNPM et l’AJJ, prévoient d’autres rencontres pour un échange fructueux. 

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