«Nous avons débloqué ces fonds car nous avons pu vérifier que l'accord Fatah-Hamas n'a pas eu d'effet, la coopération sécuritaire (entre Israël et l'Autorité palestinienne) a continué sur le terrain», a affirmé Yaalon à la radio publique.
Yaalon qui est également membre du cabinet de sécurité n'a, toutefois, pas exclu qu'un nouvel gel soit imposé. «Nous allons continuer à vérifier que cet argent n'est pas versé dans les caisses des organisations terroristes. Si nous constations que c'est le cas, nous arrêterons une nouvelle fois les transferts», a-t-il prévenu.
Israël avait suspendu au début du mois le transfert d'une tranche mensuelle de 60 millions d'euros prélevés sur des marchandises destinées aux Palestiniens transitant via des ports et aéroports israéliens.
Cette mesure de rétorsion avait été prise à la suite d'un accord de réconciliation palestinien incluant le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et le Fatah, le mouvement dirigé par Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité palestinienne.
Le ministre israélien des Finances Youval Steinitz avait expliqué que cette mesure avait été prise pour empêcher que l'argent soit versé à une «caisse commune» et qu'il soit utilisé en partie par le Hamas pour financer ses «activités terroristes».
Dimanche soir, le bureau du Premier ministre palestinien, Salam Fayyad avait annoncé qu'il avait été informé de la reprise des transferts de fonds.
«Fayyad a reçu des appels téléphoniques de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de l'envoyé spécial du Quartette (Onu, Etats-Unis, UE et Russie, NDLR) Tony Blair qui l'ont informé de la décision du Premier ministre israélien (Benjamin Netanyahu) de cesser le gel des fonds dus à l'Autorité palestinienne», avait indiqué un communiqué de son bureau.
Le 11 mai, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait décidé de saisir les instances internationales, dont le Conseil de sécurité de l'Onu, du gel par Israël de ces fonds revenant à l'Autorité.
Le gel avait été critiqué par la communauté internationale et même au sein du gouvernement israélien par plusieurs ministres.
Les accords de Paris de 1994 prévoient la rétrocession par Israël de ces taxes, qui représentent deux tiers des recettes budgétaires de l'Autorité palestinienne.
Fayyad avait souligné que ce gel empêchait le versement des salaires des quelque 150.000 fonctionnaires palestiniens.
L'accord conclu le 27 avril entre le Fatah, parti dirigeant de l'Autorité palestinienne, et le Hamas, puis paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, prévoit la formation d'un gouvernement de personnalités indépendantes en vue d'élections présidentielle et législatives d'ici un an.
Yaalon qui est également membre du cabinet de sécurité n'a, toutefois, pas exclu qu'un nouvel gel soit imposé. «Nous allons continuer à vérifier que cet argent n'est pas versé dans les caisses des organisations terroristes. Si nous constations que c'est le cas, nous arrêterons une nouvelle fois les transferts», a-t-il prévenu.
Israël avait suspendu au début du mois le transfert d'une tranche mensuelle de 60 millions d'euros prélevés sur des marchandises destinées aux Palestiniens transitant via des ports et aéroports israéliens.
Cette mesure de rétorsion avait été prise à la suite d'un accord de réconciliation palestinien incluant le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et le Fatah, le mouvement dirigé par Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité palestinienne.
Le ministre israélien des Finances Youval Steinitz avait expliqué que cette mesure avait été prise pour empêcher que l'argent soit versé à une «caisse commune» et qu'il soit utilisé en partie par le Hamas pour financer ses «activités terroristes».
Dimanche soir, le bureau du Premier ministre palestinien, Salam Fayyad avait annoncé qu'il avait été informé de la reprise des transferts de fonds.
«Fayyad a reçu des appels téléphoniques de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de l'envoyé spécial du Quartette (Onu, Etats-Unis, UE et Russie, NDLR) Tony Blair qui l'ont informé de la décision du Premier ministre israélien (Benjamin Netanyahu) de cesser le gel des fonds dus à l'Autorité palestinienne», avait indiqué un communiqué de son bureau.
Le 11 mai, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait décidé de saisir les instances internationales, dont le Conseil de sécurité de l'Onu, du gel par Israël de ces fonds revenant à l'Autorité.
Le gel avait été critiqué par la communauté internationale et même au sein du gouvernement israélien par plusieurs ministres.
Les accords de Paris de 1994 prévoient la rétrocession par Israël de ces taxes, qui représentent deux tiers des recettes budgétaires de l'Autorité palestinienne.
Fayyad avait souligné que ce gel empêchait le versement des salaires des quelque 150.000 fonctionnaires palestiniens.
L'accord conclu le 27 avril entre le Fatah, parti dirigeant de l'Autorité palestinienne, et le Hamas, puis paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, prévoit la formation d'un gouvernement de personnalités indépendantes en vue d'élections présidentielle et législatives d'ici un an.