Cette convention devrait permettre l'organisation du premier Triathlon international au Maroc les 12 et 13 novembre prochain à Agadir, nous a annoncé Mehdi Tazi. Et d'ajouter que cet accord devra également permettre de former les cadres marocains pour développer le triathlon au Maroc et supporter nos triathlètes à se préparer aux JO de Londres, a-t-il indiqué. Et d'ajouter que pour l'instant le triathlon est logé au sein de la FRMST parce qu'il n'existe pas encore de structures de triathlon au Maroc : « Dès que les clubs se créeront et que les activités autour du triathlon deviendront importantes, nous créerons une Fédération royale marocaine de triathlon. Il faut savoir qu'au sein de la Fédération de sports pour tous, il y a une commission de triathlon qui gère l'ensemble des activités liées au triathlon.
C'est probablement de cette commission qu'émanera la Fédération royale marocaine de triathlon », a-t-il précisé. Concernant les chances de qualification du jeune triathlète marocain Mehdi Essadiq, qui évolue au sein du club Paris Lagardère, M. Tazi a indiqué que trois places seront octroyées au continent africain. La première sera donnée au premier triathlète africain lors des prochains championnats d'Afrique. La deuxième sera accordée au triathlète africain classé parmi les 50 premiers mondiaux et une troisième place à la meilleure nouvelle nation. Essadiq, dit-il, a une forte chance de décrocher l'un des trois billets qui sont en jeu. De son côté, Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports, a souligné que cette convention de coopération entre les deux fédérations "permettra d'introduire une nouvelle discipline sportive pour la première fois au Maroc.
La Fédération française s'engage également à assurer la formation d'une vingtaine de cadres techniques marocains, appelés à devenir des entraîneurs de triathlon pour l'encadrement de la pratique au Maroc et accompagner les triathlètes marocains en vue de leur qualification aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres. Il s'agit notamment du jeune prodige marocain Mehdi Essadiq, 93e mondial, qui a de "bonnes chances" de qualification pour les JO, et de la jeune Samia Zahidi, championne d'Espagne des moins de 17 ans. Il est à signaler que sur le plan institutionnel, la Fédération de Sports pour tous assure la représentation officielle du Maroc pour le Triathlon, depuis l'adhésion du pays à l'Union Internationale du Triathlon et à l'Union Africaine de Triathlon en septembre 2010. Le triathlon est une discipline sportive consistant en l'enchaînement sans pause de trois épreuves d'endurance: la natation, le cyclisme et la course à pied, pour des distances qui varient selon les compétitions.
Elle permet ainsi de fédérer autour de moments forts de partage, reposant sur des valeurs saines d'engagement, mais aussi de mixité trans-générationnelle et de cohésion sociale. Composée de bénévoles, la FRMST rassemble une dizaine d'associations dans des disciplines sportives diverses (bowling, Ainwball, X-games, course de fond, squash…) et généralistes issues de différentes villes du Maroc œuvrant pour la promotion du sport.
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Question à : MEHDI ESSADIQ, •Triathlète marocain de Paris Lagardère.
Je suis en phase de qualification à la recherche des points pour les JO de Londres. Ça passe par des courses africaines et mondiales sur les cinq continents. La prochaine étape sera la Coupe du monde de triathlon à Monterrey au Mexique. Ensuite, je prendrais part aux championnats d'Afrique au Mozambique en juillet.
Combien de points vous reste-t-il à empocher pour assurer votre qualification ?
Pour se qualifier, il faut se classer parmi les 40 premiers mondiaux ou être le premier Africain. Pour l'instant, je suis 93e mondial et 2e africain, à moins de 300 points de mon concurrent direct.
Vous avez donc de fortes chances d'être du voyage pour Londres ?
Effectivement, j'ai une grande chance de décrocher ma qualification. J'en ai le potentiel, mais il faut savoir qu'il y a un seul qualifié au niveau de l'Afrique. C'est un ticket très précieux, qu'il faut aller chercher et je me déploierais pour le décrocher.
L'absence d'une fédération de triathlon ne vous perturbe pas dans votre préparation ?
Personnellement, l'absence de la fédération ne me dérange pas. Je bénéficie d'un soutien de la part de la Fédération royale marocaine de sports pour tous. Pour créer une fédération, il faut des infrastructures et des clubs. Pour le moment, ce n'est pas encore le cas. Mais je pense que cela viendra avec le temps.
Que faut-il avoir pour être un bon triathlonien ?
Il faut nager vite, avoir de bonnes qualités pour faire du vélo et ensuite être un bon athlète.
C'est probablement de cette commission qu'émanera la Fédération royale marocaine de triathlon », a-t-il précisé. Concernant les chances de qualification du jeune triathlète marocain Mehdi Essadiq, qui évolue au sein du club Paris Lagardère, M. Tazi a indiqué que trois places seront octroyées au continent africain. La première sera donnée au premier triathlète africain lors des prochains championnats d'Afrique. La deuxième sera accordée au triathlète africain classé parmi les 50 premiers mondiaux et une troisième place à la meilleure nouvelle nation. Essadiq, dit-il, a une forte chance de décrocher l'un des trois billets qui sont en jeu. De son côté, Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports, a souligné que cette convention de coopération entre les deux fédérations "permettra d'introduire une nouvelle discipline sportive pour la première fois au Maroc.
La Fédération française s'engage également à assurer la formation d'une vingtaine de cadres techniques marocains, appelés à devenir des entraîneurs de triathlon pour l'encadrement de la pratique au Maroc et accompagner les triathlètes marocains en vue de leur qualification aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres. Il s'agit notamment du jeune prodige marocain Mehdi Essadiq, 93e mondial, qui a de "bonnes chances" de qualification pour les JO, et de la jeune Samia Zahidi, championne d'Espagne des moins de 17 ans. Il est à signaler que sur le plan institutionnel, la Fédération de Sports pour tous assure la représentation officielle du Maroc pour le Triathlon, depuis l'adhésion du pays à l'Union Internationale du Triathlon et à l'Union Africaine de Triathlon en septembre 2010. Le triathlon est une discipline sportive consistant en l'enchaînement sans pause de trois épreuves d'endurance: la natation, le cyclisme et la course à pied, pour des distances qui varient selon les compétitions.
Bidouane, vice-présidente de la FRMST
La première Assemblée générale ordinaire de la Fédération royale marocaine du sport pour tous (FRMST) s'est tenue à Rabat. A cette occasion, trois nouveaux membres ont été élus au bureau exécutif, parmi lesquels la célèbre athlète Nezha Bidouane, nommée vice-présidente de la FRMST. Créée en 2009, cette Fédération a pour objectif de promouvoir la santé et d'accompagner l'épanouissement personnel par le sport, en démocratisant la pratique sportive, la rendant accessible au plus grand nombre. Elle a également pour vocation d'élargir l'offre sportive au Maroc, en contribuant à la promotion de disciplines méconnues.Elle permet ainsi de fédérer autour de moments forts de partage, reposant sur des valeurs saines d'engagement, mais aussi de mixité trans-générationnelle et de cohésion sociale. Composée de bénévoles, la FRMST rassemble une dizaine d'associations dans des disciplines sportives diverses (bowling, Ainwball, X-games, course de fond, squash…) et généralistes issues de différentes villes du Maroc œuvrant pour la promotion du sport.
Question à : MEHDI ESSADIQ, •Triathlète marocain de Paris Lagardère.
«J'ai le potentiel pour me qualifier aux JO de Londres»
En quoi consiste votre programme de préparation pour la qualification aux JO de Londres ?Je suis en phase de qualification à la recherche des points pour les JO de Londres. Ça passe par des courses africaines et mondiales sur les cinq continents. La prochaine étape sera la Coupe du monde de triathlon à Monterrey au Mexique. Ensuite, je prendrais part aux championnats d'Afrique au Mozambique en juillet.
Combien de points vous reste-t-il à empocher pour assurer votre qualification ?
Pour se qualifier, il faut se classer parmi les 40 premiers mondiaux ou être le premier Africain. Pour l'instant, je suis 93e mondial et 2e africain, à moins de 300 points de mon concurrent direct.
Vous avez donc de fortes chances d'être du voyage pour Londres ?
Effectivement, j'ai une grande chance de décrocher ma qualification. J'en ai le potentiel, mais il faut savoir qu'il y a un seul qualifié au niveau de l'Afrique. C'est un ticket très précieux, qu'il faut aller chercher et je me déploierais pour le décrocher.
L'absence d'une fédération de triathlon ne vous perturbe pas dans votre préparation ?
Personnellement, l'absence de la fédération ne me dérange pas. Je bénéficie d'un soutien de la part de la Fédération royale marocaine de sports pour tous. Pour créer une fédération, il faut des infrastructures et des clubs. Pour le moment, ce n'est pas encore le cas. Mais je pense que cela viendra avec le temps.
Que faut-il avoir pour être un bon triathlonien ?
Il faut nager vite, avoir de bonnes qualités pour faire du vélo et ensuite être un bon athlète.