● Arbitrage : Boukili, le premier à Khartoum. Si l’équipe nationale a fait sa première apparition à la Coupe d’Afrique des nations 1972 au Cameroun, l’arbitrage marocain a été sollicité dès 1970 à Khartoum au Soudan. L’honneur revient à Mohamed Boukili, un ex-magistrat qui avait été désigné pour arbitrer le match de classement Égypte-Côte d’Ivoire (3-1). Pour la petite histoire, c’est lui qui devait officier la finale Soudan-Ghana (1-0), mais le président de la CAF à l’époque Tessema a préféré son compatriote Tesfaye au Marocain qui avait accepté sportivement la décision du président.
● Benjelloun ouvre la CAN 72. Après Boukili au Soudan, c’est au tour de Mohamed Benjelloun, un ancien cadre de la BMCE, de se voir offrir le match d’ouverture de la CAN 72 à Yaoundé. Il a dirigé Cameroun-Kenya qui s’est soldé par 2-1 en faveur des coéquipiers de Tokoto. Benjelloun était le premier arbitre marocain à accompagner l’équipe nationale qui a pris pour la première fois part à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun.
● Faras buteur. De tous les grands buteurs proposés à l’administration des foules, celui qui a le plus de chance de passer à la postérité, paré des vertus du spécialiste type, est Ahmed Faras. De son temps, il s’est imposé comme avant-centre numéro un au Maghreb et en Afrique à une époque où les stratégies, dites modernes de fermeture du jeu, sévissaient et, malgré cet obstacle, il a continuellement justifié sa réputation non usurpée de terreur des défenses. Les connaisseurs, notamment les techniciens et les journalistes africains, ne se sont pas trompés. Ahmed Faras n’a pas connu de rival de 1971 à 1979. Et il a été difficile de lui désigner un successeur en Afrique du Nord.
● Trois matchs, trois buts. Ahmed Faras qui n’a connu qu’un seul club, le Chabab Mohammadia, a fait ses premiers pas avec la sélection nationale lors de la saison 1964-1965. Il avait à peine 19 ans. Mais il ne sera titularisé qu’en 1971 lors des éliminatoires de la CAN 72 au Cameroun. En phases finales, c’est encore Faras qui a inscrit les 3 buts de l’équipe nationale contre le Congo (1-1), le Soudan (1-1) et le Zaïre (1-1). Faras qui portait le n° 9 ne l’a lâché qu’en décembre 1979. Faras, un exemple que les buteurs actuels doivent suivre.
● Égalité partout. Quelques heures après le match nul entre l’Afrique du Sud et le Cap-Vert, en ouverture de la CAN 2013 (0-0), le Maroc a lui aussi été contraint de partager les points avec l’Angola, samedi (0-0). Même si la rencontre a été assez décevante dans l’ensemble, avec très peu de jeu et d’occasions franches, chaque équipe a eu sa période. Parité donc de points entre les deux sélections. Il y a aussi égalité au niveau des corners (3-3), puis des cartons jaunes (3-3), et enfin 3 changements dans chaque camp.