La mise en place des stratégies sectorielles opérationnelles et territorialisées devraient permettre l'accès à des sentiers de croissance soutenue et durable. S'étant inscrite dans une logique de diversification des sources de croissance et d'emploi, la démarche s'est avérée d'autant plus opportune qu'elle s'est opérée dans un contexte mondial marqué par la recrudescence de la concurrence. Pour parer aux déséquilibres écologiques et socioculturels qui peuvent découler de l'importance accordée aux aspects quantitatifs du développement, des plans sectoriels à moyen et à long termes ont été mise en place pour les secteurs émergents où le Maroc dispose d'avantages comparatifs indéniables. Le but est d'assurer une utilisation optimale des ressources nationales et d'accompagner le processus d'ouverture du Maroc qui présente des défis de compétitivité et de productivité. C'est dans le cadre de cette orientation que s'inscrit le maintien du cap sur les réformes structurelles à travers l'accélération des moteurs d'exportations (Métiers Mondiaux Maroc, tourisme, services à l'international, notamment les services financiers,…) et des programmes d'infrastructures et de réseaux (énergie, logistique…), tout en renforçant la vigilance par rapport à l'évolution des secteurs domestiques (agriculture, immobilier, commerce intérieur…) pour renouer avec un rythme d'activité économique à la mesure des ambitions de notre pays en matière de croissance et d'emploi.
A ces plans s'ajoutent, d'ambitieux programmes d'équipement et de grands chantiers qui ont permis de doter le pays d'infrastructures aux standards internationaux. L'ensemble de ces plans et stratégies sectorielles ont contribué à donner une plus grande visibilité aux opérateurs économiques et aux investisseurs, à impulser une nouvelle dynamique à l'investissement et au développement et à permettre de manière sensible d'élargir la base économique de notre pays et de créer la cohésion nécessaire entre les différentes composantes du développement. Ils ont également permis au Maroc de mieux résister aux différents chocs (sécheresse, flambée des prix du pétrole et des matières premières) et aux aléas de la conjoncture mondiale. C'est dans cette démarche entrepreneuriale que le Maroc poursuit la mise en œuvre opportune de sa politique sectorielle en l'orientant davantage vers un développement durable, équitable et responsable. Valeur aujourd'hui, grâce aux efforts déployés par les différents acteurs publics et privés, des avancées notables ont été réalisées dans la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie pour assurer une meilleure compétitivité du tissu productif et par conséquent son attractivité. A côté du repositionnement du tissu productif national sur les opportunités offertes par l'environnement extérieur, les pouvoirs publics ont également mis l'accent sur le renforcement du développement des secteurs à vocation domestique, dont en particulier les secteurs de l'agriculture, de l'immobilier et du commerce intérieur.
Ces secteurs ont contribué d'une manière efficace au raffermissement de la résilience de l'économie marocaine face à la récente crise mondiale. Pour consolider ce rôle que jouent ces secteurs, des actions stratégiques ont été mises en œuvre pour rattraper les gaps de leur croissance à la fois à travers le traitement des fragilités qui les handicapent et en mettant à profit les marges de manœuvres qu'ils recèlent. Le renforcement de la compétitivité de l'économie nationale, qui figure parmi les priorités, passe indéniablement par la mise à niveau des secteurs d'appui en particulier la logistique, l'énergie et l'eau. Ainsi, la stratégie logistique est venue pour la consécration des réformes sectorielles engagées par les pouvoirs publics pour parachever le processus de renforcement de la compétitivité de l'économie marocaine dans les secteurs de l'équipement et des transports dont le coût est très élevé par rapport au benchmark international. Il reste que le succès de ces choix nécessite l'amélioration de l'efficience des dépenses publiques. Il s'agit notamment de mieux cibler les politiques publiques pour qu'elles répondent au mieux aux objectifs qui leur ont été assignés en matière de création de richesse et de lutte contre la pauvreté et les disparités régionales, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.
Voilà pourquoi, il est impératif de donner toute l'importance requise à la dynamisation et au renforcement des espaces régionaux qui constituent le lieu, par excellence, de l'expression des complémentarités et des synergies sectorielles. Un raisonnement imparable : « l'accélération du processus des réformes structurelles et sectorielles qui revêt un caractère permanent appelle, dans un espace de plus en plus concurrentiel, à la conjugaison de l'ensemble des efforts des acteurs économiques privés et publics afin de renforcer les capacités de l'économie à croître à des taux suffisamment soutenus et durables, de gagner le pari de l'emploi et de réussir l'intégration dans l'économie mondiale».
de 11 milliards de dirhams à mobiliser pour le développement de nouveaux modèles de production)
et des dattes (7,6 milliards de dirhams seront dédiés à la mise à niveau de cette filière).
A ces plans s'ajoutent, d'ambitieux programmes d'équipement et de grands chantiers qui ont permis de doter le pays d'infrastructures aux standards internationaux. L'ensemble de ces plans et stratégies sectorielles ont contribué à donner une plus grande visibilité aux opérateurs économiques et aux investisseurs, à impulser une nouvelle dynamique à l'investissement et au développement et à permettre de manière sensible d'élargir la base économique de notre pays et de créer la cohésion nécessaire entre les différentes composantes du développement. Ils ont également permis au Maroc de mieux résister aux différents chocs (sécheresse, flambée des prix du pétrole et des matières premières) et aux aléas de la conjoncture mondiale. C'est dans cette démarche entrepreneuriale que le Maroc poursuit la mise en œuvre opportune de sa politique sectorielle en l'orientant davantage vers un développement durable, équitable et responsable. Valeur aujourd'hui, grâce aux efforts déployés par les différents acteurs publics et privés, des avancées notables ont été réalisées dans la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie pour assurer une meilleure compétitivité du tissu productif et par conséquent son attractivité. A côté du repositionnement du tissu productif national sur les opportunités offertes par l'environnement extérieur, les pouvoirs publics ont également mis l'accent sur le renforcement du développement des secteurs à vocation domestique, dont en particulier les secteurs de l'agriculture, de l'immobilier et du commerce intérieur.
Ces secteurs ont contribué d'une manière efficace au raffermissement de la résilience de l'économie marocaine face à la récente crise mondiale. Pour consolider ce rôle que jouent ces secteurs, des actions stratégiques ont été mises en œuvre pour rattraper les gaps de leur croissance à la fois à travers le traitement des fragilités qui les handicapent et en mettant à profit les marges de manœuvres qu'ils recèlent. Le renforcement de la compétitivité de l'économie nationale, qui figure parmi les priorités, passe indéniablement par la mise à niveau des secteurs d'appui en particulier la logistique, l'énergie et l'eau. Ainsi, la stratégie logistique est venue pour la consécration des réformes sectorielles engagées par les pouvoirs publics pour parachever le processus de renforcement de la compétitivité de l'économie marocaine dans les secteurs de l'équipement et des transports dont le coût est très élevé par rapport au benchmark international. Il reste que le succès de ces choix nécessite l'amélioration de l'efficience des dépenses publiques. Il s'agit notamment de mieux cibler les politiques publiques pour qu'elles répondent au mieux aux objectifs qui leur ont été assignés en matière de création de richesse et de lutte contre la pauvreté et les disparités régionales, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.
Voilà pourquoi, il est impératif de donner toute l'importance requise à la dynamisation et au renforcement des espaces régionaux qui constituent le lieu, par excellence, de l'expression des complémentarités et des synergies sectorielles. Un raisonnement imparable : « l'accélération du processus des réformes structurelles et sectorielles qui revêt un caractère permanent appelle, dans un espace de plus en plus concurrentiel, à la conjugaison de l'ensemble des efforts des acteurs économiques privés et publics afin de renforcer les capacités de l'économie à croître à des taux suffisamment soutenus et durables, de gagner le pari de l'emploi et de réussir l'intégration dans l'économie mondiale».
PMV et les sillons de la croissance
Dans le but de relever les défis et de tirer profits des opportunités qui se présentent au secteur agricole national, les pouvoirs publics ont mis en place la stratégie «Plan Maroc Vert» (PMV) visant la réalisation d'un développement équilibré du secteur en prévoyant des interventions publiques adaptées pour les grandes et moyennes exploitations agricoles (Pilier I du PMV) et les petites exploitations (Pilier II). Les actions stratégiques de ce plan portent notamment sur l'agrégation des agriculteurs, la contractualisation des relations entre les opérateurs, la promotion de la valorisation de la production, l'adaptation du système du financement ainsi que le renforcement de l'intégration dans le marché international. Toutes ces actions structurelles seront renforcées à travers la refonte partielle adoptée du système de soutien public au secteur. Ainsi, et dans le but de garantir la réussite des programmes de mise à niveau des différentes filières agricoles, l'approche de la contractualisation des engagements entre les différentes parties prenantes a été consolidée à travers l'accélération de la mise en oeuvre de plusieurs contrats-programmes relatifs en particulier aux filières de l'olive (5 milliards de dirhams seront mobilisés pour la valorisation des productions de l'olivier), de la viande (plusde 11 milliards de dirhams à mobiliser pour le développement de nouveaux modèles de production)
et des dattes (7,6 milliards de dirhams seront dédiés à la mise à niveau de cette filière).