C'est une action qui s'impose, sachant que le Maroc est soumis, comme tous les pays de la Méditerranée, à des crues importantes et violentes qui peuvent causer des dégâts énormes aussi bien en perte de vies humaines qu'en destruction de biens et d'infrastructures, ainsi que l'ont signalé, récemment, des études internationales qui concernent la région. En effet, la problématique des inondations au Maroc n'est pas récente et chaque année différents secteurs d'activités, des villes, la population… en payent les frais. Ainsi, malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics, les crues sont ressenties de manière fréquente et violente durant la dernière décennie. Le fort développement démographique, économique, urbain, agricole, industriel et touristique, est l'une des raisons mises en avant pour expliquer ce phénomène. C'est vrai que, depuis 2002, la réalisation de grands aménagements de protection a été renforcée. Ce qui avait eu lieu grâce à la mise en œuvre des recommandations du plan national de protection contre les inondations, à travers un plan d'action fondé sur une vision globale, définissant les priorités et arrêtant les mesures à entreprendre pour mieux prévenir, agir et protéger contre les inondations.
Cependant, l'actualisation de ce plan national s'avère nécessaire, estime le secrétariat d'État chargé de l'Eau et de l'environnement. Pour cause, durant la dernière décennie, des dégâts énormes ont été enregistrés à cause des fortes crues exceptionnelles qu'ont connues plusieurs régions du Royaume. D'autre part, la nouvelle stratégie de l'eau au Maroc doit prendre en considération l'adaptation aux changements climatiques et la réduction des risques liés aux inondations. Ce qui est l'un des principaux axes d'orientation de la nouvelle stratégie de l'eau au Maroc.
C'est dans ce contexte que la Direction de la recherche et de la planification de l'eau a commandé cette étude qui pense à actualiser le plan national de protection contre les inondations. Et ce, au niveau de l'ensemble du territoire national qui s'étend sur une superficie de 710.850 km2. Les principaux bassins versants concernent les bassins de Loukkos, Sebou, Moulouya, Bouregreg, Oum Er Rbia, Tensift, Sous-Massa-Draa, Ziz-Guir-Ghris, Sakia El Hamra et Oued Eddahab. Par ailleurs, cette étude commandée, dont l'ouverture de l'appel d'offres y afférant aura lieu le 27 juin, comporte quatre missions essentielles.
La première mission porte sur l'analyse de la situation actuelle ainsi que le bilan des réalisations dans le domaine de la lutte contre les inondations. Cela porte aussi sur l'analyse des études et travaux de protection réalisés pour la lutte contre les inondations et l'analyse du cadre institutionnel. Le deuxième point attendu de cette étude est celui de faire l'inventaire exhaustif des sites exposés aux inondations, définir l'ordre de priorité des interventions et élaborer des cartes d'aléa. En effet, la réalisation de l'inventaire des sites inondables se traduit par l'élaboration de cartes d'aléa et de risques relatives aux phénomènes d'inondation (observées ou historiques). Ce qui devrait permettre de caractériser l'intensité et l'étendue du risque et faciliter la détermination et la distinction des zones où le niveau de l'aléa est fort, moyen, faible ou présumé nul. L'étude s'attèlera aussi, à ce niveau, à indiquer les ouvrages de protection, les zones protégées, les différentes valeurs maximales concernant les vitesses, les hauteurs d'eau et la durée des inondations.
La troisième mission de cette étude est d'élaborer un plan d'action. Il s'agit d'un plan visant à définir des mesures structurelles qui permettent la protection des sites exposés et des mesures non structurelles qui privilégieront la prévention, l'établissement d'un calendrier de réalisation, l'évaluation des investissements et l'élaboration des plans de financement…
Quant à la quatrième tâche souhaitée de ce travail, c'est l'élaboration d'un système d'information géographique (SIG). Action à même de faciliter l'analyse de la base de données existante et la conception d'un système d'information géographique nouveau. L'objet de cette mission est l'étude et la mise en œuvre d'un système géo-spatial pour l'actualisation de la base de données élaborée dans le cadre de l'ancien plan national de lutte contre les inondations.
Cette étude servira donc à déterminer la nature du risque observé et sa répartition géographique et permettra de dresser les mesures à prendre.
Il sera question de se référer au cadre proposé, par l'ancien plan national de lutte contre les inondations. Cette analyse doit aussi mettre en œuvre l'efficacité et les lacunes des textes et lois en vigueur, des structures responsables des problèmes des inondations et de leurs coordinations. L'étude doit également mettre le doigt sur les améliorations et les modifications à apporter pour clarifier les rôles et responsabilités des différents intervenants, notamment en ce qui concerne la prévision, l'alerte, la prévention des risques, le dédommagement des pertes, les plans d'urgence et le renforcement du partenariat et de la coordination entre les différents départements ministériels et les divers organismes et associations concernés par la protection contre les inondations.
Cependant, l'actualisation de ce plan national s'avère nécessaire, estime le secrétariat d'État chargé de l'Eau et de l'environnement. Pour cause, durant la dernière décennie, des dégâts énormes ont été enregistrés à cause des fortes crues exceptionnelles qu'ont connues plusieurs régions du Royaume. D'autre part, la nouvelle stratégie de l'eau au Maroc doit prendre en considération l'adaptation aux changements climatiques et la réduction des risques liés aux inondations. Ce qui est l'un des principaux axes d'orientation de la nouvelle stratégie de l'eau au Maroc.
C'est dans ce contexte que la Direction de la recherche et de la planification de l'eau a commandé cette étude qui pense à actualiser le plan national de protection contre les inondations. Et ce, au niveau de l'ensemble du territoire national qui s'étend sur une superficie de 710.850 km2. Les principaux bassins versants concernent les bassins de Loukkos, Sebou, Moulouya, Bouregreg, Oum Er Rbia, Tensift, Sous-Massa-Draa, Ziz-Guir-Ghris, Sakia El Hamra et Oued Eddahab. Par ailleurs, cette étude commandée, dont l'ouverture de l'appel d'offres y afférant aura lieu le 27 juin, comporte quatre missions essentielles.
La première mission porte sur l'analyse de la situation actuelle ainsi que le bilan des réalisations dans le domaine de la lutte contre les inondations. Cela porte aussi sur l'analyse des études et travaux de protection réalisés pour la lutte contre les inondations et l'analyse du cadre institutionnel. Le deuxième point attendu de cette étude est celui de faire l'inventaire exhaustif des sites exposés aux inondations, définir l'ordre de priorité des interventions et élaborer des cartes d'aléa. En effet, la réalisation de l'inventaire des sites inondables se traduit par l'élaboration de cartes d'aléa et de risques relatives aux phénomènes d'inondation (observées ou historiques). Ce qui devrait permettre de caractériser l'intensité et l'étendue du risque et faciliter la détermination et la distinction des zones où le niveau de l'aléa est fort, moyen, faible ou présumé nul. L'étude s'attèlera aussi, à ce niveau, à indiquer les ouvrages de protection, les zones protégées, les différentes valeurs maximales concernant les vitesses, les hauteurs d'eau et la durée des inondations.
La troisième mission de cette étude est d'élaborer un plan d'action. Il s'agit d'un plan visant à définir des mesures structurelles qui permettent la protection des sites exposés et des mesures non structurelles qui privilégieront la prévention, l'établissement d'un calendrier de réalisation, l'évaluation des investissements et l'élaboration des plans de financement…
Quant à la quatrième tâche souhaitée de ce travail, c'est l'élaboration d'un système d'information géographique (SIG). Action à même de faciliter l'analyse de la base de données existante et la conception d'un système d'information géographique nouveau. L'objet de cette mission est l'étude et la mise en œuvre d'un système géo-spatial pour l'actualisation de la base de données élaborée dans le cadre de l'ancien plan national de lutte contre les inondations.
Cette étude servira donc à déterminer la nature du risque observé et sa répartition géographique et permettra de dresser les mesures à prendre.
Cadre institutionnel
L'étude commandée par la Direction de la recherche et de la planification de l'eau permettra d'élaborer une synthèse et une analyse détaillée critique de l'état actuel du cadre institutionnel concernant la protection contre les inondations.Il sera question de se référer au cadre proposé, par l'ancien plan national de lutte contre les inondations. Cette analyse doit aussi mettre en œuvre l'efficacité et les lacunes des textes et lois en vigueur, des structures responsables des problèmes des inondations et de leurs coordinations. L'étude doit également mettre le doigt sur les améliorations et les modifications à apporter pour clarifier les rôles et responsabilités des différents intervenants, notamment en ce qui concerne la prévision, l'alerte, la prévention des risques, le dédommagement des pertes, les plans d'urgence et le renforcement du partenariat et de la coordination entre les différents départements ministériels et les divers organismes et associations concernés par la protection contre les inondations.