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Rupture ou bonne démarche ?

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«Le Maroc est en train de s'industrialiser. Il n'y a de salut pour le développement économique du Royaume que dans l'industrie. Car nombreux sont les jeunes qui ne veulent pas travailler dans les services et qui cherchent à s'installer dans les villes», a déclaré Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, lors du séminaire organisé jeudi dernier, à Casablanca, par le Crédit du Maroc sur l'état d'avancement des différents programmes lancés par le ministère en faveur de la PME.
Sans trop verser dans la vulgarisation du Plan national du Pacte émergence, M. Chami a axé son intervention, devant le management de la banque et un parterre d'invités, sur les résultats enregistrés par certains programmes de la stratégie industrielle. Sur le registre du climat des affaires, le ministre n'a pas manqué d'indiquer que beaucoup de chemin restait encore à parcourir pour une réelle amélioration de la situation actuelle. Pour classer cet indicateur, il lui attribue une note de 2,5 sur 5.

Concernant le volet Formation, le Plan national de formation a permis de répondre aux besoins en ressources humaines de plusieurs secteurs catégorisés dans les métiers mondiaux du Maroc. Il a même fallu des opérations coup de poing pour certains secteurs comme le textile qui, sur les six derniers mois, a absorbé 7.900 employés. Pour ce qui est du volet Financement, le ministre a indiqué que le Maroc était sur une bonne démarche qui impliquait le public et le privé. «On investit dans la PME. Certes, la création des deux fonds d'investissement de 850 MDH engageant l'État et les banques et la réduction de l'IS sont de nature à améliorer les fonds propres des PME, seulement, on ne peut pas régler tous les problèmes».
Des réflexions sont en cours pour la mise en place de nouvelles mesures, tel le renforcement du rôle de la Caisse centrale de garantie pour garantir le fonds de roulement des PME.

Pour ce qui est du programme Imtiaz, conçu également en faveur de la PME, il a profité, dans sa troisième édition, à 63 entreprises pour une enveloppe de 600 MDH. «Cela ne correspond pas à nos prévisions, mais puisqu'il s'agit d'un programme qui démarre, on peut dire que l'on est sur la bonne voie», a-t-il souligné. Il faudrait dire que c'est essentiellement le système de rating, mis en place pour mieux évaluer les entreprises ayant réellement besoin de la prime Imtiaz, qui empêche ce programme de décoller.

Quant à l'autre programme d'aide à la PME, Moussanada, il profite à hauteur de 61% aux PME basées au Grand Casablanca. Au total, ce sont 416 PME qui en ont bénéficié pour un investissement de 61 MDH. Pour le programme Inmaa, le ministre a assuré aux clients Crédit du Maroc qui ont suivi son intervention, que le retour sur investissement était garanti. «Il n'en demeure pas moins que, pour l'ensemble de ces programmes, un effort de communication est à déployer», a-t-il conclu.
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